lundi, mai 6, 2024

MUSIQUE : « Adouna », le nouvel album de Bandit Mic sera présenté aux koldois le 31 décembre.

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Après une carrière musicale d’une dizaine d’années, Ousseynou Mballo alias « Bandit Mic » vient de produire son premier album intitulé « Adouna » qui sera présenté au public koldois le 31 décembre. Le même jour, cet ambassadeur de la musique du Fouladou va organiser une veillée culturelle au stade régional pour rendre hommage à l’artiste Mayo Diao décédée. L’auteur de « Adouna » a fait face à la presse ce 28 décembre dans la capitale du Fouladou  pour annoncer ces deux événements culturels d’envergure. Il était en compagnie des membres de son staff, des responsables du centre culturel et de l’AMS,  et en présence de ses fans dans un restaurant de la place.

Le fait de dédier l’album Adouna et la veillée culturelle à Mayo Diao  se justifie par le fait que « Bandit Mic entretient des relations fraternelles et profondes avec  cette icone de la musique du Fouladou arrachée brutalement à notre affection », a expliqué Youssouph Diamanka, président de l’Association « Jiingani Fouladou », le label porté par Bandit Mic. Qui renchérit avec émotion à la suite de Diamanka que « Mayo Diao était une confidente, une maman, une conseillère » qu’il n’oubliera jamais. C’est pourquoi, « nous avons voulu lui rendre hommage pour tout ce qu’elle a fait pour nous ; mais aussi pour sa brillante contribution dans le combat pour la promotion de la musique et de la culture du Fouladou de manière générale » a précisé Bandit Mic.

Parlant de « Adouna », le patron de « Jiingani Fouladou » explique que c’est un album de huit titres  dont les messages portent sur « des sujets d’actualité notamment des faits de société et de thèmes comme le mariage » entre autres. Dans ce produit musical, poursuit-il, l’artiste a abordé aussi l’épineuse question du comportement de la société qu’il urge, selon lui,  de « changer » pour espérer l’émergence tant souhaitée.

Interpellée sur ces ambitions, Bandit Mic vise avec sa musique du Fouladou en bandoulière le niveau national, mais aussi  « la cour des Grands » au plan international. « C’est mon rêve. C’est bien possible, j’y crois et je suis en train de travailler avec mon staff pour atteindre ce niveau par la grâce de Dieu », a-t-il laissé entendre. Dans ce sillage, il dit être,  avec « Jiingani Fouladou » dans « un processus de professionnalisation  et d’industrialisation » pour conquérir ces marchés cités.

Avant de préciser par le biais du président de JF que « Bandit Mic œuvre pour la promotion de la musique du Fouladou et non Foulbé ». Autrement dit, « il chante en peul, sa langue, certes ». Mais « la culture Fouladou est plurielle. Et cette diversité culturelle est bien présente dans sa musique ». Car, magnifie-t-il, « on y retrouve un mélange de sonorités musicales bien de chez nous comme les riti, kora, tam-tam, balafon, jimbé entre autres instruments … »

ismaila.mansaly@koldanews.com

 

 

 

 

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