mardi, mars 19, 2024

KOLDA : Mangue et « Lamoudé » envahissent le marché

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Tous les ménages du Fouladou peuvent sans aucun problème s’adonner à la consommation de mangues . C’est la saison; comme l’atteste le nombre d’étals de mangues tout au long de toutes les routes menant vers Kolda. Les «Lamoudé», nom peul du « Madd », fruit des lianes sont aussi dans le marché. Les efforts de modernisation, notamment pour la conservation, se heurtent à l’inorganisation d’un secteur pourtant porteur.

C’est la grande période des mangues au fouladou. La variété hâtive a fini d’occuper son espace. Les mangues sont disponibles dans tous les étals du marché, à côté des vendeuses qui circulent et proposent du prêt à consommer. Combien de tonnes de mangues entrent quotidiennement dans la ville de kolda ? Difficile de le dire mais c’est en charrettes, camions et autres moyens de transport que ce fruit est acheminé dans la ville.

La clientèle ne se fait pas prier. Ici le monde rural nourrit le citadin. Les mangues viennent des zones de production de l’intérieur, des villages comme Bantakountouyel, Saré Bacary ou autre Sossoutou. Des prix libres sont pratiqués selon la variété et les lieux de vente. Koumba est détaillante, elle est dans le secteur depuis plusieurs années et explique: «nous nous ravitaillons avec les marchands venant des villages et chacun a ses clients. Moi j’achète par bassine à raison de 2000f ou 2500f.

Les prix ne sont pas fixes actuellement, il y a beaucoup de mangues et les propriétaires sont obligés de vendre car c’est un produit difficile a conserver. Nous, nous revendons aux consommateurs sous forme de tas ou par unité allant de 25F à 50F.» Au marché central, des acheteurs de tout genre se faufilent dans les allées étroites pour apprécier et faire des choix. Amadou est un des habitués des lieux: «j’aime bien les mangues, je passe chaque jour pour me ravitailler. Moi j’aime beaucoup les fruits.» Il arrive que certaines personnes qui avaient rayé le petit déjeuner de leur quotidien reprennent cette bonne habitude avec les mangues, comme Issa réparateur de vélo . «Je prends le matin trois mangues. Suffisant comme petit déjeuner et la journée j’en prends selon la disponibilité.», renseigne-t-il

Autre présence remarquée dans le marché, le fruit des lianes, ce fameux «Madd» si bien apprécié. Ce fruit aigre-doux est la chasse gardée des femmes et autres jeunes filles. Comme pour les mangues, la provenance est rurale, sauf que les «lamoudé» restent des fruits sauvages. Et de plus l’homme se le dispute avec les singes. Les prix sont encore plus élevés que pour les mangues. Mais nous sommes qu’au début de la saison pour cette production. Ce sont pratiquement les mêmes acteurs qui tournent autour de ces 2 fruits à Kolda. Mais pour les «Lamoudé», la préférence des bana- bana va vers le ravitaillement de la capitale et autres grandes villes comme DAKAR. Il n’est pas rare de rencontrer des marchands se livrant à la cueillette de ce fruit.

Un travail fastidieux auxquels ils se livrent sur commande. Les acteurs refusent souvent de parler de leurs chiffres d’affaires mais Fallou reconnait que les «madd» se vendent très bien. Et ils génèrent de l’argent . Pour la vente au détail, les opérations se font dans des bassines en plastique avec des prix qui oscillent entre 2500 et 3000F Cfa.

Abdou Diao / Koldanews

3 Commentaires

  1. Je tiens ici à remercier tous ceux qui nous ont contribué à la préparation et la réalisation de ce grand projet…
    Merci a vous tous.

  2. Diao Abdoul j'espère que vous n'allez pas terminer les "Lanmmoudhés" et les mangues sans nous envoyer notre part par DHL sur Paris???!!! Vive le Fouladou dans son "Thiossane" et son "Addah". Fraternellement votre!

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