Khadim Ndiaye 2 continue de contester le verdict de son combat contre Malick Niang. Le lutteur de Thiaroye croit dur comme fer qu’il est le seul à faire mordre la poussière à la tête de file de l’écurie Yoff. Khadim Ndiaye 2 se résout à fermer cette parenthèse pour ouvrir celle de son prochain adversaire, Forza, à qui il promet une cuisante défaite.
Comment préparez-vous votre combat contre Forza après avoir essuyé une défaite l’année dernière face à Malick Niang, jusque-là invincible ?
Je ne me considère pas comme un lutteur défait par Malick Niang. Je l’ai battu avec la manière, mais le Cng en a décidé autrement. Le verdict qui a été prononcé m’a vraiment surpris. Cela a été un choc pour moi et pour mes proches. Le Cng doit être là pour tous les lutteurs. Il ne doit pas y avoir de favoritisme. Il y a toujours des lutteurs favorisés par le Cng. Malick Niang a été favorisé lors de notre combat. Nous avions décidé de ne faire aucun bruit par rapport à cela. Tous ceux qui avaient fait le déplacement au stade ont vu que j’avais remporté le combat, même ceux qui l’ont suivi à la télévision. C’est la raison pour laquelle je dis souvent que je ne crois pas à son invincibilité. Les gens disent qu’il a fait 10 combats sans défaite, mais c’est faux, car il a mordu la poussière lors de notre confrontation. Même lui le sait, car un jour, je l’ai entendu dire qu’il a appelé le Cng pour qu’on me donne la victoire. Je le remercie, car seul un sportif peut accepter sa défaite. Je rends grâce à Dieu de nous avoir accordé une autre chance pour prouver à tout le monde ce dont nous sommes capables. Il est toujours dur de perdre un combat que l’on a gagné devant tous les amateurs.
Pour la saison qui arrive, vous ferez face à un autre adversaire, Forza, qui dernièrement a fait une sortie médiatique pour dire qu’il a une obligation de victoire pour se remettre sur les bons rails. Que lui répondez-vous ?
Il rêve debout s’il croit pouvoir me terrasser. Nous sommes différents sur tous les plans. Je suis plus fort et plus technique que lui. En plus, les lutteurs que j’ai terrassés sont plus techniques que ceux qu’il a battus. Je suis meilleur que lui en lutte, mais également en frappe. Il se dit puncheur, mais qu’il sache qu’il a affaire à un adversaire pas comme les autres. Le combat ne sera pas facile pour lui. J’ai lutté contre d’autres adversaires plus bagarreurs que lui, mais ils n’ont même pas eu le temps de s’appliquer. Souley Dop, par exemple, est un fin boxeur, mais je l’ai terrassé deux fois. Malick Niang, je l’ai bloqué, il n’a même eu le temps d’armer sa frappe. Je peux dire que j’ai une expérience avérée pour contrecarrer ces lutteurs dits «bons boxeurs». Donc, Forza n’a aucune chance devant moi. C’est moi qui vais l’imposer la technique à suivre. Si je ne veux pas qu’il opte pour la bagarre, il le fera, car j’ai une stratégie pour imposer mes adversaires. Contre Malick Niang, j’ai fait une attaque fermée et je l’ai saisi aussitôt lorsqu’il m’a chargé.
Pourquoi donc vous avez accepté de lutter contre Forza ?
Je l’ai accepté pour prendre un autre chemin. Il est temps que j’accède dans le cercle restreint des ténors de l’arène. Ils ne sont ni mieux lotis ni meilleurs que moi. Je devais, en ce moment, les affronter, car j’ai intégré la lutte depuis 2004 et je ne cesse de faire mes preuves jusque-là. Je devais être le premier à lutter contre Yékini avant Balla Gaye 2. Mais l’homme propose et Dieu dispose. Je vais tous les battre pour accéder au sommet, c’est-à-dire devenir le roi des arènes en un temps record. J’ai été retardé parce que je n’avais pas d’entourage. Mais aujourd’hui tout est à point, il ne reste qu’accélérer la cadence. Cependant, si je saisis Forza ses proches vont pleurer.
Ne risquez-vous pas d’être surpris, car votre adversaire s’est bien aguerri maintenant ?
Mon nom ne devait même pas être collé au tien. La lutte ne devait même pas nous unir, car je ne suis pas son égal. On se connaît très bien. Mes poulains l’ont terrassé à maintes reprises. Je peux citer Ndiaga Ndoye 2 qui l’a battu dans son fief à Rufisque devant tous ses supporteurs. Je le connais bien. Il n’a que la boxe comme arme. Il ne sait pas lutter. Il va l’apprendre à ses dépens le jour du combat après le coup de sifflet de l’arbitre. Il ne pourra m’échapper, car il va tomber.
L’Observateur