Quartier escale de Kolda et ses infrastructures
Au centre ville (appelé Escale), quartier du commerce et de nombreux services, toutes les artères sont goudronnées. Le tronçon de la gare routière jusqu’au croisement de la brigade de gendarmerie (seule artère goudronnée avant) a été refaite et élargie. Mais la plus belle voie est sans doute le boulevard de Sikilo qui se prolonge jusqu’au carrefour des routes qui mènent vers Fafacourou et Pata. Cette artère n’a rien à envier à certaines avenues de la capitale sénégalaise. Ceux qui empruntaient la route de l’aéroport étaient couverts de poussière avant d’arriver à destination.
Maintenant, c’est un vieux souvenir car elle est revêtue de goudron. Le lycée Alpha Molo Baldé qui avait un problème d’accès a été également desservi. Une situation qui réjouit les milliers d’élèves et de professeurs. Une sorte de corniche relie les quartiers Bouna Kane et Saré Moussa en passant par Bantanguel pour aboutir à la route nationale. L’esplanade de la gouvernance où se déroulent de nombreuses manifestations a été aménagée avec ses deux voies. Ces infrastructures routières ont beaucoup amélioré la circulation automobile. Un soulagement pour les conducteurs de taxi. « Les taximen ont une vraie liberté avec ces nouvelles infrastructures. Abdoulaye Wade a beaucoup fait pour Kolda. Personne n’a fait autant que lui à Kolda », déclare Hogo Gano dit commissaire qui totalise près de 30 années de conduite de taxi. « Les années passées, si quelqu’un nous sollicitait pour un transport dans la ville, on refusait car l’état des routes était très mauvais », ajoute commissaire visiblement satisfait au volant de son taxi. Alpha Baldé, jeune chauffeur de taxi, au teint clair abonde dans le même sens. « Les routes ont changé Kolda. Il y a de belles réalisations qui font notre fierté.
Maintenant, on peut se glorifier d’être Koldois ». Ce qui fait dire à certains que Bécaye Diop a porté bonheur à la ville car il a fallu attendre son avènement à la tête de la commune pour voir Kolda changer de visage. La circulation automobile est devenue plus dense. Un détour vers l’inspection d’académie, le visiteur se croirait à Dakar. Des embouteillages récurrents (il y a quelques années, on pouvait rester un bon bout de temps sur la route sans être inquiété par un véhicule) sont notés entre l’inspection et le palais de justice. Une situation qui s’explique en partie par le nombre important de véhicules. Il faut noter que beaucoup de services étatiques sont maintenant implantés à Kolda et il y a une forte présence des Ong. D’où le manque récurrent de carburant car Kolda n’a que deux stations d’essence. Toutes ces routes sont éclairées par des lampadaires de dernière génération. Kolda étant une zone très pluvieuse, des caniveaux ont été creusés pour drainer les eaux pluviales. Les réalisations ne touchent pas seulement les infrastructures routières.