mardi, mars 18, 2025

Contribution : Qu’arrive-t-il à Sunugal ?

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Le « Projet » révolutionnaire, salvateur, libérateur et créateur d’un « paradis » terrestre au pays de la Teranga, tant chanté par nos gouvernants actuels et acheté par 54% de nos compatriotes a t’il était emporté par les inondations de l’hivernage passé ? Ou s’est-il confronté à la réalité du pouvoir ?
Ces interrogations traduisent le désespoir et la désolation qui habitent nos compatriotes au point de hanter leur sommeil.
Le Sénégal n’est plus, ce pays envié et enviable, vitrine de la démocratie, de l’Etat de droit en Afrique.
Ça dégringole sous le regard médusé des honnêtes citoyens et complice de certains intellectuels aux lunettes blanches qui s’autoproclamaient gardiens de la démocratie, de la bonne gouvernance, de l’Etat de droit mais devenus
subitement aphones.
Chaque jour avec son lot de désolation, les unes plus alarmantes que les autres.
Toute chose ayant fini par créer un désamour profond et regrettable entre l’homosenengalensis et les hommes politiques en général mais surtout ceux qui sont aux commandes par la volonté du peuple.
Cette situation est la résultante de l’amateurisme, du tâtonnement dus au manque d’expérience et surtout la suffisance du premier des Sénégalais et de son
gouvernement.
Un quotidien national a bien qualifié le management des autorités actuelles entre « lambatou’ ou tâtonnement et « ndiombé » ou dérivés, catastrophes.
Je ne blasphème pas, que Dieu m’en garde. Mais pour autant, je ne peux m’empêcher de me questionner : qu’avons-nous fait pour mériter tout ça ?
Tout ça, pour ça ! Suis-je tenté de dire.
Combien de nos compatriotes en majorité des jeunes ont payé le prix fort pour voir se réaliser la troisième alternance démocratique, synonyme de la fin de leur
galère. Mais que Nenni !
Pensée pieuse à ceux qui y ont perdu la vie, en voulant donner une nouvelle vie à nos compatriotes.
Les rescapés ayant perdu tout espoir, rêve brisé, cherchent par tous les moyens légaux, illégaux au prix même de leurs vies à quitter le pays. La dernière illustration en date est la prise « d’assaut » par les jeunes des Bureaux d’Accueil d’Orientation et de Suivi des Sénégalais de l’Extérieur logés au niveau des
Agences Régionales de Développement pour se sauver comme si notre pirogue, « Sunugal » était en eaux troubles et sur le point de couler. C’est le sauve qui peut, le Branle-bas ! la panique générale et généralisée.
Pendant ce temps, nos autorités semblent véritablement insensibles à la situation de ceux-là sans qui, ils ne se la couleraient pas douce. Ça s’appelle la rupture systémique, ou encore « Jub Jubal Jubenti. »
Des pertes d’emplois en cascade, des accidents mortels à la pelle, coût de la vie insupportable, front social en téléchargement d’ébullition, la promotion des
casseurs professionnels, des missions présidentielles infructueuses, des paysans laissés pour compte avec une campagne de commercialisation arachidière catastrophique, figurent comme étant les réalisations phares du projet.
J’allais oublier la commande de véhicules aux députés au moment où les étudiants en Master à L’UCAD sont restés dix mois sans percevoir leurs bourses, ceux de l’Université Alioune DIOP de Bambey, El Hadji Ibrahima NIASSE du
Sine Saloum dans les rues pour réclamer de meilleures conditions de vie et d’études ; la capitale Dakar sans radiothérapie, les malades référés à Touba
(inversion de la pyramide sanitaire). Tel est le paradoxe dans lequel baigne le pays de Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République et du meilleur des premiers ministres que le Sénégal n’ait jamais connu dixit son employeur.
Justement « si chercher le paradoxe est d’un sophiste, le fuir quand il est imposé par les faits est d’un esprit sans courage ou sans foi dans la science. » j’ai envie de rajouter en politique, Emile Durkheim, les règles de la méthode sociologique
Autre paradoxe, pour des adeptes de la souveraineté, déclaré urbi et orbi, la désolation très lisible et visible du Premier Ministre, lorsqu’il annonçait la suspension de l’appui du peuple américain à travers le Compact 2 portant sur le secteur de l’énergie, de L’USAID intervenant dans plusieurs secteurs clés et leurs dégâts collatéraux. N’est-ce pas là un alibi de plus pour expliquer et justifier leurs contre-performances pour ne pas dire échec cuisant ?
Comme si cela ne suffisait pas, la justice est actionnée pour intimider ceux-là qui se positionnent comme des alternatives crédibles.
Ça ne passera pas. La justice n’est pas et ne sera pas un moyen pour freiner l’allure d’adversaires politiques.
Les convocations à tout-va, les levées d’immunités parlementaires pour des règlements de compte politiciens ne feront que vous éloignez des véritables problèmes de nos compatriotes et précipiteront votre départ du pouvoir.
Bientôt un an et rien de concret. Le saviez-vous ?

Daouda SIDIBE
Responsable politique
Nouvelle Responsabilité à
Kolda

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