Mohamed Amra, évadé lors de l’attaque du fourgon pénitentiaire, avait cherché à se procurer des armes lourdes alors qu’il était incarcéré. Les faits remontent à novembre 2022.
Mohamed Amra, qui s’est évadé lors d’une attaque sanglante ce 14 mai, n’en était pas à son coup d’essai. En novembre 2022, alors incarcéré, il avait cherché à se procurer des armes de guerre depuis sa cellule. Selon nos confrères de BFMTV, la mouche avait pris contact avec un armurier illégal avec lequel il a négocié de fusils-mitrailleurs pour le montant de 6.000€. Ce modèle d’arme est semblable à celui utilisé par le commando qui l’a fait évader et tué 2 agents pénitentiaires.
Entre janvier et mai 2023, il se serait, toujours depuis sa cellule, procuré 9 téléphones portables. Il s’en servait pour naviguer sur les applications de rencontre, mais aussi pour poursuivre ses activités illégales. Via ces acquisitions, il aurait orchestré l’enlèvement d’’un homme en Seine-Maritime. Il aurait également dirigé des carottages. En d’autres mots, des vols de drogue auprès d’autres trafiquants. Pour commettre ses méfaits, il s’était entouré d’une vingtaine de complices présumés. La bande surnommée le « Clan Amra ».