Depuis le début de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza le 27 octobre, 1.113 soldats israéliens ont été blessés, dont 241 grièvement, a indiqué dimanche l’armée de l’État hébreu.
Dans son nouveau bilan, l’état-major précise que le nombre de blessés dans les rangs militaires grimpe à 2.536 si l’on prend en compte ceux touchés dès l’attaque sanglante menée par le Hamas le 7 octobre sur le sol israélien. Ces attentats avaient fait environ 1.140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir du bilan israélien. De nombreux soldats avaient en outre été blessés en combattant sur place les membres armés du Hamas.
L’armée dénombre également 188 soldats morts depuis l’invasion de Gaza, et 522 depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans la bande de Gaza.
Côté palestinien, le ministère de la Santé du Hamas a recensé dimanche, au 100e jour de la guerre, 23.968 Palestiniens tués, en majorité des femmes et des mineurs, ainsi que 60.582 blessés dans la bande de Gaza.
Il n’est pas évident d’établir de manière indépendante combien de victimes précisément, dans ces chiffres, sont civiles ou « militaires ». Les Nations unies estimaient fin novembre que deux tiers des tués à Gaza étaient des femmes et des enfants. En décembre, un porte-parole des forces armées israéliennes avait avancé sur la chaîne de télévision israélienne que, pour chaque militant du Hamas abattu, deux civils palestiniens périssaient.