Soixante-quatre pour cent des entreprises de moins de 50 salariés demandent un certificat médical dès le premier jour d’absence, environ 15% offrent la possibilité aux travailleurs de s’absenter une journée, trois fois par an, sans certificat médical et un quart des PME ne demandent plus du tout de certificats médicaux, ressort-il vendredi d’une enquête de l’entreprise de services RH Acerta et des organisations patronales Etion et VKW Limburg auprès de plus de 500 PME belges.
À la fin de l’année 2022, le gouvernement fédéral avait pris la décision d’autoriser les travailleurs à s’absenter une journée, trois fois par an, sans certificat médical dans les entreprises de 50 travailleurs ou plus. Une décision qui a eu peu d’impact dans les PME, précise l’enquête.
Par ailleurs, l’absentéisme a augmenté dans trois PME sur dix (29%) au cours de l’année écoulée, alors qu’il a diminué dans 11% d’entre elles et est resté plus ou moins stable dans six PME sur dix.
En outre, l’enquête démontre que le bien-être physique et mental a gagné en importance dans de nombreuses PME. Toutefois, 22% d’entre elles attendent des profils administratifs qu’ils soient joignables en dehors de heures de travail pour des affaires urgentes, 32% en attendent autant pour les profils commerciaux et 64% ont les mêmes attentes pour les profils dirigeants.
« Il est important que les PME concluent de bons accords avec leurs travailleurs. Le fait que les attentes restent floues et non fixées par écrit peut conduire à une surconnexion et au burn-out chez les travailleurs, y compris chez les profils dirigeants », explique Olivier Marcq, expert juridique pour Acerta Consult, cité dans le communiqué.