Le géant norvégien de l’énergie Equinor a fait état mercredi d’une chute de 59% de son bénéfice net en 2023, plombé comme ses concurrents par le reflux du cours des hydrocarbures qui a occulté une hausse plus forte que prévu de sa production.
Le bénéfice annuel est ressorti à 11,9 milliards de dollars contre 28,8 milliards en 2022.
C’est la conséquence d’un repli de 20% du prix du baril empoché par le groupe et surtout du prix du gaz, qui a diminué de 61% pour celui produit en Norvège et de 68% pour celui extrait aux Etats-Unis, après l’envolée observée dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La production d’hydrocarbures, elle, a augmenté de 2,1%, à 2,1 millions de barils équivalent-pétrole par jour (Mbep/j), soit sensiblement plus que les 1,5% prévus par Equinor.
« En 2023, nous avons encore contribué à la sécurité énergétique en Europe », a fait valoir le directeur général, Anders Opedal, dans un communiqué.
Pour l’année en cours, le groupe dit s’attendre à une production stable par rapport à celle de l’an dernier.
Indicateur préféré par Equinor, le résultat d’exploitation ajusté, qui gomme certains éléments exceptionnels, s’est quant à lui élevé à 36,2 milliards de dollars, soit deux fois moins qu’en 2022.