La société biotechnologique Galapagos, basée à Malines, a conclu la transaction de transfert de son médicament Jyseleca (filgotinib) à l’entreprise pharmaceutique italienne Alfasigma, a-t-elle annoncé mercredi soir.
Fin octobre, les deux partenaires avaient signé une lettre d’intention sur le transfert. Un accord avait ensuite été signé début janvier et la transaction vient donc d’être finalisée.
« Environ 400 postes de Galapagos dans 14 pays européens seront transférés à Alfasigma afin d’assurer la continuité de l’activité et l’accès continu au médicament pour les patients », a détaillé la biotech malinoise. Comme annoncé précédemment, Michele Manto, ancien directeur commercial de Galapagos, rejoint Alfasigma.
Dans le cadre du transfert du Jyseleca, prescrit en traitement contre la polyarthrite rhumatoïde, la société belge percevra un premier paiement de 50 millions d’euros et pourra prétendre à des rémunérations intermédiaires de 120 millions d’euros ainsi que des retombées sur les ventes européennes. Elle contribuera, de son côté, d’ici juin 2025, jusqu’à 40 millions d’euros pour le développement des activités liées au médicament. Des économies comprises entre 150 et 200 millions d’euros devraient être réalisées à la suite de cette vente.
« Galapagos va de l’avant avec une attention et des ressources accrues pour investir dans nos plateformes technologiques clés et nos domaines thérapeutiques stratégiques. Nous profiterons de cette occasion pour créer de la valeur dans notre pipeline dans le but de fournir aux patients du monde entier des médicaments révolutionnaires », a commenté Paul Stoffels, CEO et président du conseil d’administration.
En août dernier, Galapagos avait annoncé qu’elle revoyait à la baisse ses prévisions de ventes pour le Jyseleca et qu’elle examinait des « options stratégiques » pour ce médicament. Son utilisation est autorisée dans l’Union européenne, au Royaume-Uni et au Japon, mais pas aux États-Unis.