L’armée israélienne a annoncé vendredi que des soldats opérant dans la bande de Gaza ont tué trois otages israéliens « identifiés par erreur » comme une « menace ».
« Lors de combats à Choujaiya (nord), l’armée a identifié par erreur trois otages israéliens comme une menace. En conséquence, les soldats ont ouvert le feu dans leur direction et ils ont été tués », a indiqué le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, à la télévision.
Les victimes sont Yotam Haïm et Samer al-Talalka, tous deux enlevés au kibboutz Nir Am lors de l’attaque meurtrière du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre, précise un communiqué de l’armée.
La famille du troisième otage tué n’a pas souhaité que son identité soit rendue publique.
Leurs corps ont été rapatriés en Israël.
L’armée souligne qu’ils ont trouvé la mort « dans une zone de combat active » dans laquelle ses soldats livrent « une bataille continue depuis plusieurs jours » face aux combattants du Hamas.
Elle a fait part de ses « profonds regrets » aux familles de victimes, ajoutant que « sa mission est de localiser les disparus et de ramener les otages chez eux ».
Un journaliste d’Al Jazeera a aussi été tué vendredi et un autre blessé dans une frappe israélienne dans la bande de Gaza, a rapporté la chaîne qatarie.
« C’est le coeur lourd que nous partageons la nouvelle dévastatrice de la perte de notre caméraman dévoué d’Al Jazeera, Samer Abou Daqa », a écrit sur « X » Mohamed Moawad, un rédacteur en chef de la chaîne de télévision.
Al Jazeera avait auparavant indiqué que son chef de bureau à Gaza, Wael Dahdouh, et Abou Daqa, avaient été blessés dans une école de Khan Younès (sud) « à la suite de ce que l’on pense être une attaque de drone israélien ».