La région ardennaise est toujours populaire, au vu de l’augmentation des transactions immobilières, relève dimanche la Fédération du notariat (Fednot) dans un communiqué. Le prix médian d’une maison en Ardenne reste stable en comparaison à 2022.
Au premier semestre 2023, le nombre de transactions immobilières dans les communes ardennaises a augmenté de +2,9% par rapport à la même période en 2022. Un fait « remarquable, car la tendance en Belgique et dans d’autres régions est toute autre », pointe la Fednot. Dans notre pays, le nombre de transactions a en effet baissé de -4,2% au premier semestre. C’est en Flandre que la baisse a été la plus importante avec -5,9%. En Wallonie, cette diminution était plus limitée avec -1,1%.
Au 1er semestre 2023, l’activité immobilière dans les communes ardennaises représentait 8,9% des transactions en Wallonie, contre 6,6% l’année auparavant. Bièvre, Durbuy et Beauraing sont les plus populaires auprès des acheteurs avec une part de marché de respectivement 8,8%, 7,7% et 7,5%. Hotton affiche la part de marché la plus basse avec 1,5%.
« C’est bien connu : les Ardennes sont populaires auprès des acheteurs flamands », ajoute l’association professionnelle du notariat. Ces derniers étaient principalement actifs à Rendeux (61,5%), Manhay (53,6%), La Roche-en-Ardenne (44%) et Bièvre (38,5%) en première moitié d’année 2023.
Pour cette période, le prix médian d’une maison en Ardenne reste stable en comparaison à 2022 et s’établit à 190.000 euros, précise la Fednot. En comparaison, en Belgique, le prix médian d’une maison était de 285.000 euros au premier semestre 2023. Il était de 200.000 euros en Wallonie et de 325.000 euros en Flandre.
Entre les communes ardennaises apparaissent de grosses différences de prix: de 90.000 euros à Hastière (province de Namur) jusqu’à 286.500 euros à Manhay ( province de Luxembourg).