TotalEnergies va mettre en pause son craqueur de naphta au port d’Anvers pendant huit semaines à partir de lundi dans le cadre de travaux de maintenance, fait savoir l’entreprise vendredi. Cette maintenance, dont le coût avoisine les 25 millions d’euros, doit être réalisée tous les six ans.
Un craqueur de naphta permet de transformer du pétrole brut en matériaux de base pour fabriquer différents plastiques.
L’opération mobilisera plus de 1.000 travailleurs supplémentaires en plus de ceux déjà employés sur place. « Il s’agira d’équipes de différentes nationalités et nous exigeons une transparence totale de la part de nos partenaires permanents en ce qui concerne la sous-traitance », indique TotalEnergies, qui promet également des interventions techniques spécifiques afin de réduire les émissions polluantes du craqueur.
Un torchage sera également de la partie. Il s’agit d’une opération de brûlage des gaz présents dans l’installation et qui s’échapperaient dans l’atmosphère sans cette précaution. Le torchage est une conséquence de l’arrêt et du redémarrage du système, au cours duquel une énorme flamme devient visible jusqu’à plusieurs kilomètres du port.