vendredi, mars 29, 2024

COVID 19 : « la région de Kédougou est prête à faire face à la maladie au cas où elle se présenterait dans nos murs », souligne Saër Ndao

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Le gouverneur de Kédougou, région frontalière avec le Mali et la République de Guinée Conakry affûte ses armes contre le coronavirus. Selon lui, Kédougou mérite une attention particulière. À cause de la porosité des frontières, un dispositif spécial doit être mis en place pour faire face à la pandémie du covid-19, communément appelé coronavirus. Il urge que les acteurs prennent à bras le corps ce problème et mettent un dispositif pouvant permettre « de faire face à la maladie au cas où elle se présenterait dans nos murs », a dit le tout nouveau gouverneur de région, M. Saër Ndao. Dans un entretien exclusif, le chef de l’exécutif régional est revenu sur l’ensemble du dispositif, allant du plan de riposte régional, à la sensibilisation en passant par la prévention.

Plan de riposte et Surveillance des frontières : « On a pris toutes les dispositions pour qu’au niveau des frontières, on surveille le maximum possible »

Pour le Coronavirus nous avons tenu notre rencontre pour élaborer notre processus  de réponse face à cette épidémie. Il s’agissait d’abord d’expliquer c’est quoi la maladie, discuter avec l’ensemble des acteurs du système sanitaire de la région et l’ensemble des autorités administratives pour qu’on puisse voir réellement quel est l’enjeu, quel est l’impact, mais aussi quels sont les réels dangers. On a pu quand même recueillir les avis des uns des autres. 

L’instruction a été donnée au médecin chef de la région, d’aller très vite vers l’élaboration de ce qu’on appelle le plan de riposte. Un plan de riposte régional, parce que Kédougou a une spécificité que d’autres régions n’ont pas. Nous avons une ouverture vers des voisins c’est-à-dire les deux frontières avec le Mali et la Guinée. 

À ce sujet, nous devons prendre des mesures hardies, des précautions pour un peu juguler la maladie au cas où elle se présentera dans nos murs. C’est d’abord contrôler les entrées au niveau des frontières, bien sûr les sorties, mais aussi mettre le focus sur tout ce qui peut être un point de passage parce que ce ne sont pas seulement les points de passage réglementaires que les gens utilisent pour rentrer. 

C’est pourquoi on a mis à contribution les forces de défense et de sécurité (la police, l’armée, la gendarmerie) qui sillonnent tout le long de la frontière. Nous allons mettre en place un dispositif qui nous permettra de contrôler ces gens. Maintenant dans les discussions, il est ressorti que les forces de défense et de sécurité souhaiteraient avoir plus de formation, c’est ce qui a été retenu.  Et on va le mettre dans le plan de riposte pour qu’on puisse les doter en matériel si possible, mais aussi les outiller dans le cadre de la formation pour qu’ils puissent comprendre quel est le bon comportement à avoir face à cette maladie. Nous allons mettre les moyens qu’il faut, mettre l’expertise qu’il faut pour bien former les forces de défense et de sécurité qui sont sur le long des postes frontaliers. 

Mais aussi que ce soit au niveau de la Douane, de la police et de la Gendarmerie, de l’armée, on va tout mettre en œuvre pour essayer de faire le maximum de formation à ce niveau. L’autre souci c’est qu’ils avaient aussi souhaité avoir beaucoup plus de moyens, c’est-à-dire les moyens qui permettent de détecter  à première vue quelqu’un qui a des suspicions de maladie parce que c’est pas tout le long du corridor qu’on voit des infirmiers chefs de poste, parce que là où il y a des infirmiers chefs de poste, ils vont directement se référencer à lui, mais là où il n’y a pas des infirmiers chefs de poste, ils seront obligés de se débrouiller. En tout cas, on a pris toutes les dispositions pour qu’au niveau des frontières, on surveille le maximum possible et qu’au cas où il y aurait quelque chose qui pourrait ressembler à cette maladie on puisse le prendre en charge tout de suite et faire le nécessaire.

De la prévention :  « On a demandé au médecin chef de région d’aller vers les Inspections d’Education et de Formation (IEF) pour ensemble essayer de former d’abord au niveau des écoles les enseignants »

La seconde phase était dédiée à  la sensibilisation parce qu’il nous fallait mettre un plan de sensibilisation qui permettrait de dire à tout le monde c’est quoi le Coronavirus. Pour le moment, la maladie on peut la combattre par la préventio.

DakarActu

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