Depuis quelques saisons, elle excelle dans l’entrepreneuriat agricole pour, dit-elle, « lutter contre l’insécurité alimentaire et promouvoir la richesse à travers l’autonomisation des femmes ».
L’agriculture, selon Mme Dia, « c’est d’abord une passion pour être née dans le Fouta et avoir vu mes parents s’atteler à cette activité ». Elle a essayé pendant 5 ans des cultures sous pluie et s’est vite rendu compte qu’il fallait maîtriser l’eau.
Aujourd’hui, la ferme « Oasis » a pris corps avec d’abord des activités maraichères dont les productions sont déjà dans le marché. Mme Dia inscrit son projet dans la dynamique de la lutte contre l’insécurité alimentaire et l’autonomisation des femmes.
« Entre autres défis que je compte relever, figure en bonne et due place la promotion des méthodes d’agriculture durable tout comme la sensibilisation des populations de la zone d’implantation du projet et celles migrantes à l’accouchement en milieu hospitalier et à la lutte contre l’excision ».
Votre émission « Djiguénou Rewmi » s’est intéressée à cette professeure de lettres, actrice de développement…
On parle des méthodes alternatives comme étant des questions médiatiques. Alors qu’il faudrait vraiment s’y intéresser car c’est l’avenir pour l’agriculture familiale en Afrique.