Lors du deuxième jour de l’interrogatoire de Abdou Akim Mbacké Bao, l’ex-Djihadiste a plongé l’assistance dans le monde glauque des terroristes. Il a glacé l’assistance, au point que son avocat se demande s’il jouit de toutes ses facultés mentales.
Boa détient un dossier médical et subit un traitement pour des « troubles psychiatriques ». Et, la défense craint une dégradation de la santé mentale de l’accusé en prison. À l’isolement depuis plusieurs mois, Abdou Akim risque une décompensation, selon son conseil.
L’endoctrinement de Bao par le groupe Al-Qaïda aurait engendré « des craintes liées à sa santé mentale. »
« J’ai subi des consultations psychiatriques. J’étais interné à l’hôpital Principal pendant 2 mois. Je prends des médicaments et des injections », confirme le présumé complice de Imam Ndao.
Il s’est révélé en réalité être un ex-combattants de Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le natif de Bignona a une fois échappé à la mort grâce à sa position. « J’ai séjourné dans le nord du Mali entre 2012 et 2015. J’étais membre du groupe rebelle Furkhan dirigé par Yahyah khaman. J’ai participé à un combat contre l’armée malienne », reconnait le suspect-clé d’attentats commis au nord du Mali…
Rappelons que l’accusé Abdou Akim Mbacké Bao est imberbe, avec un accoutrement normal. Son procès, en compagnie de Imam Ndao et Cie, se poursuit devant la Chambre criminelle spéciale, où il est jugé, pour financement du terrorisme, acte de terrorisme par menace, blanchiment d’argent, etc.
DakarActu