A relire: Bèye pousse un coup de gueule
Citant son exemple, il confie : « j’ai vécu cette situation lors des différentes Can que j’ai participées avec mon pays, le Sénégal. Lors de mon transfert à l’Olympique de Marseille, le président du club d’alors (Christophe Bouchet, Ndlr) a demandé à mon agent si je ne pouvais ne pas prendre part à la Can». Mieux ajoute-t-il, « des joueurs sont confrontés à un énorme dilemme. Il peut arriver qu’on se batte pour être titulaire dans son club, pendant ce temps, on n’est pas sûr qu’on sera titulaire à la CAN. J’ai vécu un tel scénario».
A noter que plusieurs joueurs africains sont confrontés à cette situation. Lors de la Can 2017 au Gabon par exemple, huit joueurs camerounais supposés titulaires, ont décliné la sélection nationale.
CAN EN JUIN, POURQUOI PAS
L’actuel Consultant de Canal+ a, en revanche, soutenu que ce ne serait pas une mauvaise idée de jouer la Can au mois juin-juillet, c’est à dire en été au lieu de l’organiser aux mois de janvier-février comme c’est le cas actuellement. Interpellé sur le risque de voir certains pays africains de ne pas pouvoir abriter cette compétition en raison des intempéries et de la chaleur, Habib Bèye balaie d’un revers de main et donne l’exemple de la Can 2002 au Mali où, selon lui, il faisait souvent entre 37 et 38 degrés. Par ailleurs, l’ancien capitaine des Lions s’est dit ne pas être favorable à l’augmentation des pays devant prendre part à la Can. « Je pense que 16 pays, c’est suffisant, d’ailleurs la compétition baisse de niveau de plus en plus».
A noter que la Confédération africaine de football (CAF) va tenir un symposium les 18 et 19 juillet prochains à Rabat au Maroc et les questions de la période et de la périodicité de la Can seront largement débattues. Le nouveau patron du football continental, le Malgache Ahmad Ahmad avait promis de faire bouger les lignes. Wait and see !
Sud Quotidien