Le Fonds National de Recherches Agricoles et Agroalimentaires est en passe de réussir l’introduction de technologies de greffage innovantes au Sénégal pour réduire le cycle de production du baobab de 20 à 5 ans.
C’est à travers un projet d’une durée de 36 mois mis en œuvre dans le sud pays, précisément dans les régions de Sédhiou et Kolda, avec l’implication des équipes pluridisciplinaires de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles, de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, de l’ANCAR et des Inspections Régionales des Eaux et Forêts de Sédhiou et Kolda.
Ce projet ayant pris fin, les acteurs se sont retrouvés en atelier de clôture, ce jeudi 5 janvier à Kolda, pour partager les résultats de ces technologies de greffage appliquées au baobab et de dégager des perspectives.
Lors de cet atelier, « Deux personnes ont conformé qu’après deux ans, il y a des individus qui commencent à fructifier dans leurs plantations », a fait savoir le coordonnateur du projet FNRAA/ Baobab Tamsir Mbaye.
A l’en croire, « un bilan largement positif est tiré de cette expérience ». Car, précise-t-il, « Dans huit sites nous avons implanté, pendant ces trois années, des parcelles de 5 000 m2 avec 160 individus dont 60 greffés. Et sur cette population de baobabs greffés, il y a certains qui commencent à fructifier après deux ans ».
Sur les planches maraichères, poursuit M Mbaye, c’est un allégement pour les femmes parce que derrière leurs cases elles peuvent avoir des carrés d’un mètre carré pour disposer de feuilles fraiches durant toute l’année.
Ce qui leur permet de ne plus prendre le risque de monter sur les grands arbres de baobab pour se ravitailler en feuilles, s’est-il félicité.
Source :vivafrik