Dans une initiative commune visant à lutter contre les violences basées sur le genre, Amnesty International et les sages-femmes des régions sud du Sénégal ont lancé une session de formation de trois jours. Cette formation, débutée ce 31 juillet, rassemble 25 sages-femmes et matrones pour approfondir leurs connaissances en droits humains et en violences basées sur le genre.
Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme « Autonomiser les communautés pour lutter contre les violences basées sur le genre au Sénégal ». La coordonnatrice du projet, Madame Aminata Dièye Kâ, souligne que cette session de formation vise à intégrer les questions de violences basées sur le genre dans les pratiques professionnelles des participantes et à leur fournir les outils nécessaires pour la prise en charge des victimes et survivantes de violence.
Madame Dièye Kâ explique que le choix de former les sages-femmes et les matrones se justifie par leur position en première ligne de contact avec les victimes. « L’administration du projet a trouvé pertinent de les outiller afin qu’elles soient aptes à réunir les preuves en cas de viol, informer les victimes sur leurs droits, les accompagner et les orienter pour une prise en charge adéquate », précise-t-elle. En outre, ces professionnelles de santé seront également impliquées dans la sensibilisation des communautés locales sur la problématique des violences basées sur le genre.
Cette initiative vise non seulement à renforcer les compétences des sages-femmes et matrones, mais également à créer un réseau de soutien solide pour les victimes de violence dans les régions sud du Sénégal. Par cette formation, Amnesty International et ses partenaires espèrent contribuer à une réduction significative des violences basées sur le genre et à une meilleure protection des droits des femmes et des filles dans le pays.
La session de formation, qui se déroulera jusqu’au 2 août, marque une étape importante dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Sénégal, en dotant les professionnelles de santé des connaissances et des compétences nécessaires pour faire face à cette problématique de manière efficace et humanitaire.
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