Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a jugé samedi « choquantes » les suspensions de fonds décidées par plusieurs pays donateurs suite à une polémique sur le possible rôle de certains de ses employés dans l’attaque du 7 octobre. L’Allemagne a rejoint samedi soir les sept autres pays qui avaient annoncé suspendre leur financement.
« Il est choquant de voir la suspension des fonds en réaction à des allégations contre un petit groupe d’employés », compte tenu des mesures déjà prises et du rôle de l’agence dont « dépendent 2 millions de personnes pour leur simple survie », a déclaré Philippe Lazzarini dans un communiqué.
De son côté, les ministères allemands des Affaires étrangères et du Développement ont annoncé dans un communiqué que tant que la question de la possible implication de certains des employés l’Unrwa dans l’attaque du 7 octobre ne sera pas éclaircie, « l’Allemagne, en accord avec les autres pays donateurs, ne va pas donner temporairement son aval pour de nouveaux moyens pour l’Unrwa à Gaza ».
Le communiqué précise que « pour le moment, de toute façon, il n’y avait aucun engagement en attente ».
L’Allemagne vient ainsi rejoindre les sept autres pays qui ont annoncé suspendre leur financement à l’agence onusienne, les Etats-Unis en tête. Les autres pays sont le Canada, l’Australie, l’Italie, le Royaume-Uni, la Finlande et les Pays-Bas.