vendredi, août 15, 2025

USA – Un Immigré clandestin détourne 9 millions de cotisations ($19.000) des caisses de la Federation des Senegalais de la Diaspora (Lifixew.com)

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Fédération des Sénégalais de la Diaspora: Landiatta Diémé revient sur le Congrès de Washington et les 19000$ encaissés par Mamour Samb

Dans quelques jours, la Fédération des Sénégalais de la Diaspora fêtera son premier anniversaire. Lifixew a interviewé celui qui était à la tête de la Commission des Finances avant la tenue du premier Congrès à Washington: Landiata Diémé. Dans l’entrevue qu’il a accordée à notre rédaction, M. Diémé revient sur les péripéties qui ont marqué la mise sur pied de la FSD, l’argent investi dans les préparatifs du Congrès et l’absence d’une reddition des comptes après la tenue de l’événement.

Monsieur Landiata Diémé, vous êtes un des membres fondateurs de la Fédération des Sénégalais de la diaspora (FSD). Le 28 mars 2014, la FSD fêtera son premier anniversaire, quelles ont été les principales motivations qui vous aviez poussé à créer cette structure?

Avant tout, je commencerai par vous remercier de m’avoir donné cette opportunité pour m’exprimer en public par rapport à cette question de la FSD sur laquelle depuis la sortie du Congrès les gens ne cessent de m’interpeller partout où je les rencontre: baptêmes, réunions, cérémonies religieuses et même dans les rues de Montréal. Leur interpellation se tourne autour du bilan du Congrès qui n’a jamais été fait jusqu’à maintenant et aussi sur l’état d’avancement de cette dite Fédération. Je les comprends car pendant la période post congrès, c’était l’inverse. C’était moi qui les interpellais à tout moment pour les convaincre d’adhérer à cette Fédération dont le succès allait être le bien de tous les Sénégalais de l’extérieur et de notre pays.

Pour venir à votre question Monsieur Niang, depuis ma sortie du Sénégal, il y a 17 ans, j’ai trouvé déjà à New York une très forte communauté sénégalaise et qui partout où elle se regroupait, on sentait que la majorité avait un esprit critique de la gestion de notre État du Sénégal. À ce moment-là, les gens se retrouvaient tous les dimanches soirs sur les ondes de radio African Time pour discuter des problèmes du Sénégal et de l’Afrique. Parmi cette population-là, on retrouvait une grande élite intellectuelle et qui sûrement, doit être aujourd’hui majoritaire par rapport à la diaspora sénégalaise (sur ce plan le Canada en est l’exemple type).

Ces dernières années, vous avez vécu avec moi ce qui s’est passé partout dans les villes à forte concentration de la diaspora sénégalaise et qui a beaucoup contribué à la chute de ce régime qui a failli transformer notre Sénégal démocratique en un pays monarchique. Ce grand combat de la diaspora dont nous étions tous acteurs nous a permis d’élargir nos contacts à travers le monde. Alors suite à la chute du régime de Wade, une idée a émergé du Club de la Diaspora, idée selon laquelle il fallait que la diaspora s’unisse pour non seulement pouvoir régler nos propres problèmes mais aussi d’être un moteur économique pour le développement de notre pays que nous aimons tous. Sans entrer dans les détails, vous savez tous qu’un million de Sénégalais que tu multiplie juste par 100$ US ferait combien… ? N’est-ce pas là une raison pour pouvoir même créer une banque ou des banques au Sénégal. Alors l’idée telle qu’elle a été présentée depuis le départ ne pouvait laisser personne indifférent surtout quelqu’un comme moi qui, depuis l’âge de 15 ans, a milité dans des structures associatives.

Beaucoup de tensions et de querelles ont marqué les préparatifs du premier Congrès qui s’est tenu à Washington l’année dernière. Qu’est –ce qui a été à l’origine de tous les problèmes rencontrés avant le Congrès?

Je pense que maintenant que la poussière est tombée, je peux faire une analyse pour répondre à cette question car en ce moment précis dont tu parles, je m’interrogeais moi aussi sans réponse par rapport à ces querelles qui parfois étaient sans fondement. Depuis l’appel lancé par quelques membres du Club de la Diaspora que j’ai cité tout à l’heure, tout allait très bien pendant la phase de création des comités provisoires de la FSD. Il fallait au niveau local créer un comité provisoire chargé de la sensibilisation de la diaspora locale. Ces comités provisoires devaient disparaître en décembre 2012 pour laisser place à des comités permanents. Et je dirais sans me tromper que le seul comité qui a respecté cet engagement préliminaire est celui de Canada que je dirigeais. À la date d’échéance, nous avions convoqué une réunion pour que tous les membres de la FSD Canada se réunissent pour élire un bureau définitif comme l’a stipulé notre entente préliminaire. Je crois humblement que cela a été une étape importante de démocratie qui permettait aux gens de savoir que la FSD ne devait pas être la propriété de X ou de Y. En tout cas, jusqu’au congrès, ici au Canada, nous étions une équipe soudée sans chicane et nous tenions au niveau local une réunion toutes les trois semaines.

Maintenant plus nous avancions vers la date du congrès, les adhésions s’enregistraient en masse. Du Japon jusqu’en en Corée, en passant par le Maroc, la Côte d’Ivoire, Le Gabon, l’Italy, l’Espagne, la France, L’Allemagne, l’Angleterre, Le Brésil, Le Cap vert, l’Australie, les USA, le Canada, etc. Partout sur la planète, les Sénégalais affluaient . Ce boom a fait que les prédateurs de masse se sont certes joints à nous, des gens qui cherchent de l’existence, des tribunes… sans qu’on ne puisse les identifier car vu l’éloignement de ces pays que j’ai cités tantôt, tu ne peux pas toi qui est au Canada connaitre la motivation de la personne qui est en Corée par exemple. Il y avait aussi des querelles de positionnement dans plusieurs comités à travers le monde. Tu sentais à travers les conférences que nous faisions, que beaucoup de personnes parmi nous n’avaient aucune expérience associative,

Malgré tout, le Congrès s’est tenu et il y a eu une forte délégation du Canada que vous aviez conduite à ce Congrès puisque vous en étiez le coordonnateur. Un nouveau bureau s’est constitué, mais très concrètement rien ne bouge depuis l’année passée. Comment expliquez-vous cette léthargie depuis un an?

D’abord je vais apporter cette rectification car en partant au congrès, je n’étais plus le coordonnateur du comité du Canada. Je faisais partie de la délégation du Canada comme membre de la FSD résidant au Canada et président de la Commission des financeS de la FSD. Le congrès s’est finalement tenu comme prévu du 28 au 30 mars 2013 malgré toutes les difficultés comme vous l’avez dit. Nous, nous nous étions toujours dit que tout ceci s’était parce que les gens ne s’étaient jamais rencontrés. Plus de 80% des gens qui étaient dans cette Fédération ne s’étaient jamais vus. Donc imaginez travailler avec des gens qui se sont rencontrés virtuellement via le net pour des dossiers parfois très importants comme l’agenda du congrès, les finances, les statuts et le règlement intérieur de la Fédération…

Notre délégation à quitté Montréal le 27 mars vers 12h composée de 7 personnes, mais au total nous étions 10 personnes puisque les 3 autres personnes nous ont rejoint à Washington. Arrivés à l’hôtel où devaient résider les congressistes à Washington vers 2h du matin, tout le monde était encore là au Hall de l’hôtel car c’était la première fois que ces gens se voyaient même s’ils travaillaient ensemble depuis plus de six mois. L’ambiance était très positive. C’était la réconciliation et le demande de pardon pour certaines personnes qui avaient eu à se quereller dans le passé.

Les délégations étaient venus de partout des USA et des pays comme la France, le Japon, le Maroc, le Sénégal, le Canada, etc. Certaines délégations comme celles de la plupart des pays africains se sont vus refuser le visa par les autorités américaines. Il y avait aussi le représentant de l’Assemblée nationale du Sénégal, l’honorable député, le Dr Tété Diedhiou, l’ambassadeur du Sénégal à Washington et des sponsors comme la BHS, la Sonamvie, etc.

Il faut mentionner que le Congrès s’est déroulé normalement pendant les trois jours à part quelques petits changements dans le programme. Certaines équipes travaillaient presque 24h/24 comme le Comité qui était chargé de rédiger les textes (Statuts et règlement intérieur). Du côté de la Commission des finances, nous avions vu venir le problème deux semaines avant le congrès. La participation pour les congressistes était de 50$ pour les résidents hors de l’Afrique, et 25$ pour les résidents en Afrique. Pendant la période post congrés, nous Commission des finances, étions tenus d’envoyer un bilan financier tous les 15 jours et ceci avait bien était respecté par notre commission sans problème. Le trésorier de la Commission Akane Ndoye que je voudrais bien remercier au passage recevait des coups de téléphone jusqu’à des heures très tardives à cause du décalage horaire par des gens qui voulaient une confirmation de l’envoi de leur participation financière. Certains exigeaient même que les reçus soient scannés et publiés.

Notre commission avait toujours travaillé dans la transparence car un compte se tenait toutes les semaines à l’interne avant qu’il ne soit envoyé au Comité provisoire international. Nous étions quelques fois saisis par des membres de la Fédération qui nous faisaient des révélations comme quoi, il y avait des sollicitations qui se faisaient à gauche et à droite pour financer le Congrès alors que nous n’étions pas au courant. Notre stratégie était de nous dire que puisque ces sollicitations n’étaient pas officielles (n’étant pas passé par la voie normale), une publication devait être faite après le Congrès dans tous les supports médiatiques sénégalais dont nous avions accès, avec la liste complète de toutes les personnes qui ont eu à participer de près ou de loin, ainsi que les sponsors, ce qui allait forcement amener les gens qui ont participé sans qu’on ne le sache à réagir… Tout ceci avait fait qu’à un certain moment, notre cher trésorier avait envoyé une lettre de démission car il avait jugé ne pas pouvoir faire un compte correct après le Congrès. Nous avions tout fait dans notre Commission pour le ramener tout en lui faisant comprendre que la Commission ne pouvait être responsable que des fonds qu’elle a collectés. Une publication avait été faite dans ce sens au CIIP.

Notre sponsor officiel, la BHS et Sonamvie nous avait remis deux chèques de 5.000$ à travers un membre de notre commission des finances résident à New York à qui on avait donné le mandat en commission. Ce dernier a communiqué avec moi pendant tout le processus de récupération des chèques. Puisque c’était des chèques d’affaires, il ne pouvait pas lui-même les encaisser, il fallait quelqu’un qui a un compte affaire. Face à l’urgence des dépenses, il fallait qu’au moins un chèque soit encaissé et c’est ce qui a été décidé entre moi, lui et le commissaire aux comptes en lui demandant de remettre un chèque au seul membre de la commission des finances, Mamour Samb, résidant à Washington et qui était la seule personne qui nous a dit avoir un compte affaires. L’entente était qu’il dépose le chèque, puis une fois libéré, l’argent devait être remis à notre mandataire. Le 27 mars, sur la route de Washington, je reçois un coup de fil de notre mandataire qui me dit qu’il a finalement remis les deux chèques à Mamour Samb compte tenu de l’urgence pour que le montant global puisse être disponible avant la fin du congrès tout en m’assurant qu’il prend la garantie de récupérer l’argent pour nous le remettre dès qu’il sera disponible.

Cela a été la source de la plus grande crise que la FSD a connue. Car une fois à Washington, notre équipe de la Commission finance a tout fait pour récupérer cet argent en vain. Nous avions interpellé plusieurs fois Mamour Samb qui nous renvoyait toujours au lendemain prétextant ne pas avoir eu le temps…

C’est ainsi qu’après le Congrès, nous l’avons interpellé pour des comptes et il nous a répondu avec des injures suivies de menaces car comme il était en même temps le président de la Commission d’organisation, il nous disait pour reprendre sa phrase qui résumait tout : » l’argent est venu pour le Congrès, je l’ai dépensé pour le Congrès un point c’est tout ». Il fallait noter aussi que puisque c’était notre représentant sur place, l’argent des participations et les réservations pour l’hôtel lui a été transféré au fur et à mesure pour faire les dépôts et certaines dépenses avant l’arrivée du congrès. Au total, environ 19.000$ ont été dépensés pour le Congrès. Voici en gros la plus grande blessure que la FSD a connue à sa sortie de congrès. Le pire est que le bureau sortant ne s’est jamais penché sur ce bilan du congrès jusqu’à maintenant.

Une feuille Excel circule entre certains membres de la Fédération qui disent que c’est le bilan du Congrès. En tout cas jusqu’à présent, ce document ne nous a jamais été remis, nous de la Commission des finances pour que l’on puisse l’examiner et voir si le compte est bon car c’est nous qui avions établi le budget provisionnel et je suis aussi le président de la commission sortante des finances.

C’est une énième organisation fédératrice des Sénégalais de la diaspora qui a encore du mal à décoller et pourtant la qualité des ressources humaines ne manque pas. Est-ce un problème de leadership ou de confiance?

Pour La FSD à laquelle j’ai participé depuis sa création, je dirais que c’est un problème de leadership. Malgré tous les problèmes que nous avons rencontrés avant le congrès, la FSD allait atteindre ses objectifs si les responsables sortants avaient eu le courage de faire face aux problèmes pour les solutionner. Malheureusement, jusqu’à présent, ça continue de tourner en rond. Même le règlement intérieur dont une équipe était en charge depuis la sortie du congrès n’est pas encore adopté. Et ceci n’est rien d’autre que le résultat du comportement de quelques personnes qui discutent le contenu de certains articles en tirant toujours la couverture vers leur coté pour se donner plus de pouvoir. D’autres personnes ne sont là que pour se créer une visibilité comme si c’était dans un parti politique.

À l’issue du Congrès de l’année, une nouvelle coordination du Canada a été mise en place, mais on en entend même pas parler ici. C’est quoi le principal problème?

Ceci est un constat que nous faisons comme vous. Mais il faut dire que depuis cette crise que je vous ai cité tantôt et dont tous les détails ne sont pas donnés, certains comités régionaux ont tout bonnement suspendu leurs activités de la FSD, d’autres sont encore là comme celui du Canada mais dans l’ombre. Pourtant, ce qu’on leur a dit, nous de la commission des finances, c’est que tant que le bilan du congrès n’est pas fait, la FSD ne pourra pas avancer d’un pas. Comment voulez-vous mettre en place une structure crédible sans transparence en voulant camoufler ce problème grave de trésorerie alors que nous, de la diaspora, avons l’habitude d’accuser les dirigeants de notre pays de mal gouvernance dans les médias?

Croyez-vous en l’avenir de la FSD? Que faut-il pour que cela fonctionne correctement?

Si je peux me permettre de reprendre le leader du Bembeya Jazz Nationnal de Guinee, A. Demba Camara, je dirai : «Il n’est jamais trop tard». L’ossature de la FSD est encore là. Mais la FSD ne pourra jamais fonctionner avec cette équipe. Malheureusement, celle-ci ne peut être changée qu’à la sortie d’un prochain congrès et ceci dans un an. Maintenant il reste à savoir comment organiser ce Congrès avec cette léthargie constatée, et qui va encore mettre la main dans sa poche pour financer un autre congrès sans avoir reçu le bilan financier du congrès passé?

C’est quoi votre dernier mot pour nos lecteurs?

Je vais d’abord m’incliner devant beaucoup de personnes qui m’ont pourtant interpellé ou alerté à plusieurs reprises bien avant le Congrès par rapport à l’attitude de certaines personnes en notre saint vis à vis de l’argent, mais j’avais toujours essayé de les convaincre en leur disant que nous allons bien veiller à tout pour qu’il n’y ait aucune malversation. Je vais m’incliner également devant toutes les personnes qui n’ont ménagé aucun effort pour convaincre d’autres à venir rejoindre la FSD. J’avais tellement cru à ce projet. Seulement, je dois demander encore aux Sénégalais de ne pas désespérer car les organismes Juifs, Italiens etc. ont aussi traversé des grises plus aiguës avant de devenir ce qu’ils sont aujourd’hui. Seulement on ne peux jamais bâtir une maison à étages sans un fondement solide. Je vous remercie.

Propos recueillis par Lamine Niang / lifixew. com   🙂

3 Commentaires

  1. Cette histoire est un mensonge futile et grotesque qui ne servira pas ce Fou à lier de Landiatta DIEME. Pourquoi relayer des informations non vérifiées, si vous voulez faire de l'information. Vous ne ferez jamais le buzz avec des conneries de ce genres et votre DIEME ne fera jamais rien de bon pour lui ni pour la casamance encore moins pour Kolda. C'est un fou qui vend du tanmbadiang à Montréal et qui en veut au monde entier. Il a présidé une commission avant le Congrès et n'a jamais engrengé un centime qui ne soit pas la contribution des adhérents. Il ne sait même pas comment nous avons réussi à avoir des partenaires juste avant le Congrès et il vient aboyer chez vous pour nuire à je ne sais qui. Mamour SAMB nous a tous reçu chez lui à Washington (en virginie plus exactement) et Landiatta sait bien que Mamour ne ressemble pas à un mendiant ou à un voleur. La FSD n'a jamais souffert de malversation ou d'un quelconque détournement..

  2. Bonjour FSD Diaspora.
    je vous appelle ainsi puisqu'en ecrivan ce commentaire, vous avez preferé le faire en vous cachant derriere FSD Diaspora.
    C,est vous qui prétendez federer la Diaspora Senegalaise avec vos complex de diplomes?
    C,est quoi un vendeur de Tambadiang? savez vous qu,il y a plus de vendeur de Tambadian au Senegal que de soit disant intellectuels?
    Ce monsieur vous parlez est un promo à moi. Il m'a devancé d'un an au centre Japonais CFPT. Il est diplomé en electronique industrielle puis en administration reseaux informatique.
    Au moins lui il n'est pas complexé puisqu'il a su aller la ou il gagne certainement mieux sa vie. Et je le connais bien. C'est un patriote, un homme integre tres honnete.
    allez parler avec votre voleur Monsieur samb que de vouloir nous prendre pour des imbeciles. Il n'y a jamais de nuage sans feu.
    pour ce que Landiata fait pour la region ou pas, nous n'avons pas besoin de votre avis.Nous savons ce qu,il a fait et ce qu'il continue de faire pour son peuple.
    Monsieur fait au moins tourner l'economie senegalaise et exportant chaque année des conteneurs de poroduit locaux pour les distribuer au Canada. Dites moi ce que vous avez contribué vous l'intello?
    C,est à cause de gens comme vous le senegal n,avancera jamais….

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