Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a déclaré lundi vouloir poursuivre les discussions avec l’Iran, sans devoir recourir à des menaces, sur fond d’expansion du programme nucléaire.
M. Grossi souhaiterait rencontrer le président iranien Massoud Pezeshkian avant l’élection présidentielle américaine de début novembre, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Vienne.
Téhéran a récemment annoncé que M. Pezeshkian était disposé à rencontrer le chef de l’AIEA en Iran. Depuis des mois, M. Grossi tente de reprendre les négociations afin de persuader la République islamique de coopérer avec les inspecteurs de l’AIEA.
Une meilleure coopération entre l’AIEA et l’Iran pourrait ouvrir la voie à la reprise des négociations internationales au sujet du programme nucléaire iranien, a avancé M. Grossi.
Au cours de la récente campagne présidentielle iranienne, M. Pezeshkian a affirmé qu’il souhaitait reprendre les négociations concernant le nucléaire avec l’Occident afin de lever les sanctions internationales qui pèsent sur son pays.