La guerre dévastatrice dans la bande de Gaza entre dimanche dans son septième mois, le jour où les négociateurs des Etats-Unis, d’Egypte, du Qatar, d’Israël et du Hamas se retrouvent au Caire pour une énième tentative de parvenir à une trêve associée à une libération d’otages.
Déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante sans précédent du Hamas en Israël, l’offensive israélienne ne connaît aucun répit. Elle a fait 33.137 morts, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien, et provoqué un désastre humanitaire avec la majorité des 2,4 millions d’habitants menacés de famine, d’après l’ONU.
Selon des médias américains, le chef de la CIA, Bill Burns, est ce week-end au Caire pour rencontrer le chef du Mossad israélien, David Barnea, ainsi que des responsables égyptiens et qataris. La Maison Blanche a confirmé des pourparlers.
Des délégations israélienne et du Hamas se rendront dimanche dans la capitale égyptienne, aux côtés de M. Burns et du ministre qatari des Affaires étrangères, a indiqué samedi le média égyptien progouvernemental Al-Qahera News.
Le président américain Joe Biden a appelé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « à conclure un accord sur les otages » enlevés pendant l’attaque du Hamas. Il a aussi demandé au Qatar et à l’Egypte, les médiateurs avec les Etats-Unis, « d’obtenir du Hamas qu’il s’engage à accepter un accord », selon un haut responsable américain sous couvert d’anonymat.
Le Hamas, qui a confirmé le départ de sa délégation au Caire dimanche, a affirmé samedi qu’il ne renoncerait pas à ses exigences pour une trêve, dont « un cessez-le-feu complet », un retrait israélien de Gaza, un retour des déplacés, et un « sérieux » accord d’échange d’otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.