Le nouveau permis environnemental accordé par la ministre flamande de l’Environnement, Zuhal Demir, à Brussels Airport garantit la poursuite des activités du transporteur dans les années à venir, salue vendredi la Brussels Airport Company (BAC). Cependant, il comporte également des conditions d’exploitation supplémentaires « sévères » qui ont un impact sur l’avenir de l’aéroport, estime l’entreprise privée propriétaire et en charge de l’exploitation de l’aéroport de Zaventem.
Le permis impose une limitation du nombre de mouvements de vol à 240.000 par an, offrant « une marge de croissance jusqu’en 2032, mais un ajustement sera nécessaire pour poursuivre la croissance par la suite ». De plus, le permis fixe « des objectifs stricts en matière de réduction des nuisances sonores ».
L’exploitant rappelle que « de telles restrictions d’exploitation ne peuvent être imposées qu’après avoir suivi le règlement européen ‘Approche équilibrée' ». Le résultat de cette procédure devra démontrer « si les mesures envisagées peuvent effectivement être appliquées ou doivent être adaptées », ajoute-t-il.
Si ces restrictions sont imposées, « elles conduiraient à une réduction des activités de l’aéroport, ce qui aurait un impact important sur la connectivité du pays et le rôle socio-économique de l’aéroport, qui compte aujourd’hui 64.000 employés directs et indirects », avance la BAC.
Le propriétaire explique avoir « toujours veillé à un équilibre entre son rôle socio-économique, la connectivité et son impact sur l’environnement ». Il poursuivra ses efforts, « en gardant le développement durable au cœur de sa stratégie ».