Les Etats-Unis ne « veulent pas d’escalade en Asie du sud et en Asie centrale », a dit jeudi un porte-parole de la Maison Blanche, interrogé sur les attaques réciproques de l’Iran et du Pakistan ces derniers jours.
L’exécutif américain « suit de très près » les tensions entre les deux pays, qui se sont brutalement aggravées cette semaine, selon John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
Il a ajouté que le Pakistan, pays allié des Etats-Unis, « avait été frappé en premier par l’Iran, ce qui (est) une nouvelle attaque dangereuse, un nouvel exemple du rôle perturbateur de l’Iran dans la région ».
Joe Biden a lui estimé que l’augmentation abrupte des tensions démontrait que l’Iran, bête noire des Etats-Unis, n’était « pas apprécié » dans la région.
« Je ne sais pas où cela va mener », a ajouté le président américain.
L’Iran a protesté jeudi contre des frappes menées par le Pakistan, seul pays musulman doté de l’arme nucléaire, contre « des caches terroristes » dans le sud-est du pays, qui ont fait neuf morts.
Ces frappes interviennent deux jours après une attaque similaire lancée par Téhéran sur le territoire de son voisin pakistanais.