Un mouvement de grève a débuté mardi et est toujours en cours jeudi chez ArcelorMittal à Genk. Nonante ouvriers contestent que les 40 employés de l’entreprise reçoivent un avantage financier, alors que ce n’est pas leur cas.
« Les 90 travailleurs ont décidé ensemble d’arrêter spontanément le travail », explique Jorgo Triantafyllidis du syndicat socialiste ABVV Metaal. « Il apparaît que les employés ont reçu une prime supplémentaire, en plus de leur salaire. Une clause de la convention collective de travail stipule pourtant que si quelque chose de plus est accordé aux employés, une alternative égale doit aussi être prévue pour les ouvriers. »
La direction refuse d’appliquer le dispositif, selon le syndicat.
Les discussions sont au point mort à Genk. La direction ne veut pas relancer le dialogue social tant que les ouvriers n’ont pas repris le travail, selon le syndicaliste.
Dans une réaction, l’entreprise déclare attacher de l’importance à la concertation sociale et appelle au dialogue. « L’arrêt imprévu des activités affecte directement nos clients », ajoute-t-elle. « Dans un marché concurrentiel, nous devons éviter que les clients recherchent de nouveaux fournisseurs. »