Le président américain Joe Biden a fait état samedi de progrès dans l’obtention de la « pause humanitaire » réclamée par Washington dans les combats entre Israël et le Hamas à Gaza, censée aider à protéger les civils et à acheminer davantage d’aide vers la bande de Gaza assiégée.
Interrogé sur l’existence de progrès à ce sujet, Joe Biden a répondu « oui », à sa sortie d’une église du Delaware, levant le pouce, avant de monter dans son véhicule, alors même que les bombardements aériens israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le Hamas continuent.
Son chef de la diplomatie Antony Blinken a rencontré ses homologues de pays arabes à Amman, après une visite en Israël, et réitéré son appel à des « pauses humanitaires », censées aider à protéger les civils et à acheminer davantage d’aide vers la bande de Gaza assiégée.
Il a néanmoins redit que son pays considérait qu’un cessez-le-feu ne ferait que « garder en place le Hamas », considéré comme un groupe « terroriste » par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël. M. Blinken doit se rendre dimanche en Turquie qui a rappelé son ambassadeur en Israël pour consultations.
Israël a rejeté vendredi les appels à des « pauses humanitaires », exigeant une libération des otages emmenés à Gaza le 7 octobre par le mouvement palestinien Hamas lors de son attaque, d’une ampleur inédite depuis la création d’Israël en 1948.
Outre les combats au sol, les bombardements aériens et à l’artillerie israéliens contre le territoire palestinien contrôlé par le Hamas n’ont pas cessé, au 29e jour de la guerre, qui a fait des milliers de morts.