Joe Biden a martelé samedi, dans une très courte et solennelle allocution à la Maison Blanche, que le soutien des États-Unis à Israël était « gravé dans le marbre et inébranlable ».
« Aujourd’hui, le peuple d’Israël est attaqué par une organisation terroriste, le Hamas. En ce moment tragique, je veux lui dire, ainsi qu’au monde et aux terroristes où qu’ils soient: les États-Unis sont aux côtés d’Israël. Jamais nous ne manquerons de les soutenir », a ajouté le président américain.
Cette promesse de soutien intervient toutefois dans un moment de difficulté institutionnelle aux États-Unis.
La Chambre des représentants, qui avec le Sénat compose le Congrès, est paralysée à cause de querelles internes au parti républicain, et les États-Unis sont en sursis budgétaire.
L’Etat fédéral américain sera en effet à court d’argent le 17 novembre (« shutdown ») si le Congrès ne vote pas d’ici là un budget.
« Israël a le droit de se défendre, point à la ligne », a encore déclaré le démocrate de 80 ans, en parlant d’une « terrible tragédie humaine » après la spectaculaire offensive surprise du Hamas, qui a tiré des milliers de roquettes, infiltré des combattants en territoire israélien et capturé des Israéliens.
« Laissez-moi le dire avec toute la clarté possible: ce n’est pas le moment pour quelque acteur hostile à Israël que ce soit de chercher à exploiter ces attaques à son profit. Le monde entier regarde », a averti Joe Biden.
Il a indiqué avoir mobilisé ses services afin de s’assurer que les Israéliens ont « tout ce dont ils ont besoin. »
Le démocrate a indiqué s’être entretenu notamment avec le roi de Jordanie, et a demandé à ses équipes d’être en « contact constant » avec divers Etats et organisations: l’Egypte, la Turquie, le Qatar, l’Arabie Saoudite, Oman, les Emirats arabes unis, les pays européens et les Palestiniens.