Le producteur de fruits et légumes Greenyard a vu son chiffre d’affaires augmenter de plus de 10% (sur base comparable), pour atteindre 1,28 milliard d’euros, au cours du premier trimestre de son exercice décalé, a-t-il annoncé lundi. Ce bon résultat est majoritairement dû à une augmentation des prix de vente de l’ordre de 10%. Le volume des ventes est, quant à lui, resté stable (+0,2%).
L’inflation n’est pas la seule cause de cette augmentation du chiffre d’affaires, selon Greenyard. « Comme il s’agit de produits purs et naturels, le rendement de la récolte, les conditions et la disponibilité des produits contribuent aussi directement à l’obtention d’un prix correct », souligne l’entreprise. « Les niveaux de prix sont ajustés en conséquence, reflétant les augmentations réelles des coûts des intrants et des matières premières au cours des dernières périodes. »
Au niveau de la vente de fruits et légumes frais, le chiffre d’affaires de Greenyard a, sur base comparable, augmenté de 9,1% pour atteindre 966,1 millions d’euros. La vente de produits surgelés et en conserve a, quant à elle, rapporté 227,6 millions (+ 16,2%).
Pour son exercice décalé complet, Greenyard prévoit un chiffre d’affaires de 4,9 milliards d’euros et un Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) ajusté entre 175 et 180 millions d’euros.
Lors de son exercice 2022-2023, l’entreprise avait atteint un chiffre d’affaires de 4,6 milliards et un Ebitda de 167,3 millions d’euros.
Greenyard confirme également ses ambitions d’atteindre 5,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires et entre 200 et 210 millions d’euros d’EBITDA ajusté d’ici mars 2026.