Les résultats du Programme d’Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN (PASEC 2019) viennent de faire l’objet d’un atelier de restitution organisé les 25 et 26 octobre dans la capitale du Fouladou.
Cette étude effectuée dans les 14 pays membres de la Conférence des Ministres de l’Education des Etats et Gouvernements de la Francophonie a révélé que « le Sénégal s’est positionné de façon remarquable », selon Le Directeur de l’Institut National d’Etude et d’Action pour le Développement de l’Education (INEADE).
En effet, « on a noté un gain soutenu » dans le système éducatif sénégalais entre 2014 et 2019. « La plupart des enseignants se situent aux niveaux 3 et 4 de l’échelle de compétences ». Aussi, « nous n’avons aucun enseignant du Sénégal au niveau -1 », se félicite Alioune Badara Diop. Cette étude a également fait cas « des bonnes performances de nos élèves de la 2e année et de la 6e année en langue et mathématique ».
Toutes choses qui font du Sénégal « un bon élève » avec des « résultats assez reluisants réalisés par les apprenants et les enseignants ».
Cependant, les acteurs n’ont pas manqué d’alerter sur certaines difficultés qui plombent à par endroits les académies du sud-ouest. Des pratiques sociales, l’environnement, les abris provisoires, l’éparpillement des villages, l’enclavement entre autres réalités locales sont indexées comme étant les causes qui placent le Sénégal loin des standards nationaux en matière de respect du quantum horaire.
C’est pourquoi, les acteurs des académies de la zone sud-ouest ont à ‘cette occasion élaboré des plans d’action par académie afin de proposer des solutions à certaines difficultés majeures auxquelles le système éducatif est confronté.
ismaila.mansaly@koldanews.com
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