En prélude du forum régional sur la thématique : migration et développement prévu les jours prochains à Kolda , l’ONG ACCRA (association des coopératives rurales en Afrique et en Amérique Latine )en partenariat avec l ARD de Kolda a réuni avant hier samedi au CREN (centre de récupération nutritionnelle) de Vélingara une trentaine de migrants de retour issus des 14 communes du département de Vélingara objectif :échanger avec eux et identifier leurs problèmes afin de trouver des solutions
Après Medina Yoro Foulah, et Kolda c’est autour du département de Vélingara d’abriter la troisième rencontre préparatoire du forum régional sur la thématique : migration et développement. Il s’agissait pour les organisateurs de ce forum ( les responsables de ACCRA et de l’ARD de Kolda ) de venir échanger avec les migrants de retour , de recueillir leurs avis par rapport à la thématique mais également d’identifier les problèmes auxquels ils sont confrontés . Selon Hamidou Diallo point focal du programme migration de l’Ong ACCRA , ils sont à Vélingara dans le cadre de la préparation du forum régional de Kolda , « Nous sommes venus échanger avec les migrants de retour du département de Vélingara , d’identifier avec eux les difficultés auxquelles ils sont confrontés et avec eux essayer de trouver des solutions provisoires pour le forum qui va réunir plusieurs acteurs » A laissé entendre Hamidou Diallo qui ajoute « Nous attendons des migrants une bonne structuration au niveau de la base. Nous tendons à travailler avec les associations plutôt que les individus » Au cours de cette rencontre les migrants de retour ont listé les multiples problèmes auxquels ils sont confrontés qui ont pour noms : manque de financement, de formation , pas d’accompagnement de la part des collectivités territoriales …… Quant à Adama Thiam le coordonnateur du comité sur les questions migratoires du département de Vélingara, les migrants de retour doivent bénéficier d’une attention particulière de la part de tous « il faut redonner espoir aux jeunes par la valorisation des terroirs , mais avec l’acte II , il y’ a des opportunités qui s’offrent au terroir : il faut que les jeunes aient le courage de s’ informer de se former pour être appuyer par les structures. Quant aux migrants de retour, il faut les écouter , l’insertion c’est au niveau de la famille , de la société. Tout le monde doit jouer sa partition : les médias, les leaders d’opinion, les marabouts , les OSC …. » A –t-il dit
Babacar Diouf