vendredi, mars 29, 2024

Nucléaire iranien – Les négociations à Vienne reprennent lundi après-midi

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(Belga) La reprise des négociations à Vienne pour relancer l’accord de 2015 sur le nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances aura lieu lundi après-midi, a déclaré dimanche à l’AFP un diplomate européen.

Les pourparlers, qui ont été suspendus en juin, reprendront entre l’Iran d’une part et l’Allemagne, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie, les pays encore parties à l’accord de 2015, de l’autre, vers 14H00 heure locale (13H00 GMT), a précisé cette source diplomatique. Les États-Unis enverront également une délégation, qui sera dirigée par l’envoyé spécial américain Rob Malley et qui participera aux négociations d’une manière indirecte. L’ambassadeur de Russie à Vienne Mikhaïl Oulianov avait dit cette semaine que « des réunions informelles » entre les participants auraient lieu avant le début officiel des négociations qui se dérouleront à l’hôtel Palais Coburg dans la capitale autrichienne. M. Oulianov a noté que la reprise des pourparlers aurait lieu plus de cinq mois après leur suspension, « une pause très prolongée ». « Les pourparlers ne peuvent pas durer éternellement. Il y a une nécessité évidente d’accélérer le processus », a-t-il souligné samedi dans un tweet. Samedi, l’agence de presse officielle iranienne Irna a annoncé l’arrivée à Vienne du négociateur en chef iranien, le vice-ministre des Affaires étrangères Ali Bagheri. Ce dernier s’était auparavant rendu au Koweit et aux Emirats Arabes Unis. Le pacte de Vienne sur le nucléaire iranien conclu en 2015 offrait à l’Iran la levée d’une partie des sanctions internationales étranglant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous le strict contrôle de l’ONU. Mais les États-Unis ont unilatéralement quitté cet accord sous la présidence de Donald Trump (2017-2021) et rétabli et durci les mesures punitives. Un an plus tard, l’Iran a répliqué en abandonnant ses engagements dans le domaine du nucléaire, outrepassant notamment les limites fixées par l’accord à ses stocks d’uranium hautement enrichi. Le successeur de M. Trump à la Maison Blanche Joe Biden a annoncé la volonté des États-Unis de retourner dans l’accord, mais Washington a accusé Téhéran de traîner des pieds dans l’avancée des pourparlers destinés à le relancer et de formuler des demandes « radicales ». L’émissaire américain Rob Malley a jugé, selon les extraits d’un entretien avec la radio publique américaine NPR rendus publics mercredi, que les actes iraniens au cours des derniers mois n’étaient « pas de bon augure pour les négociations ». (Belga)

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