Les nouveaux dirigeants du pays en guerre depuis des décennies promettent une nouvelle fois qu’ils ne comptent pas mettre l’Afghanistan à feu et à sang. Les talibans annoncent une « amnistie générale » pour tous les fonctionnaires d’Afghanistan, après avoir annoncé que les filles continueraient à aller à l’école.
Lorsqu’ils dirigeaient ce pays, entre 1996 et 2001, les talibans avaient cependant imposé leur version ultra-rigoriste de la loi islamique. Ils ont maintes fois promis que s’ils revenaient au pouvoir, ils respecteraient les droits humains, en particulier ceux des femmes, en accord avec les « valeurs islamiques« .
Mais dans les zones nouvellement conquises, ils ont déjà été accusés de nombreuses atrocités : meurtres de civils, décapitations, enlèvements d’adolescentes pour les marier de force, entre autres.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, « particulièrement préoccupé par l’avenir des femmes et des filles, dont les droits durement acquis doivent être protégés », a appelé toutes les parties au conflit à « la plus grande retenue ».