S’il avait suivi son père, il n’aurait jamais chanté. Mais, il est sorti du cocon familial pour perpétuer un héritage. Aujourd’hui, grâce à sa patience, il a mis Wakilarè, depuis le 3 juillet dernier, sur le marché musical.
C’est la consécration de 15 ans d’apprentissage, de conseils, d’abnégation en production musicale. Le résultat est tout simplement bon. Très bon même pour son premier album «Wakilarè», que le chanteur Mounirou Baldé, Lamol Fulbe (Racine peule), son nom d’artiste, a plongé dans le marché de la musique depuis le 3 juillet dernier.
La musique de Mounirou charrie plusieurs styles musicaux, comme la dance, la rythmique bissau-guinéenne et d’autres «très live», pour reprendre les expressions de son producteur. Le tout sous fond naturel, avec la verdure qui peut emporter parfois le téléspectateur jusqu’à Coumbacara, un village koldois à quelques bornes de la frontière sénégalo-bissau-guinéenne où le clip a été tourné.
Un nouveau chemin pour lui, loin des pistes qu’il empruntait tout petit pour aller taper dans le ballon à Madina, son village de naissance à Kolda. Ou bien en Gambie où il a effectué, comme la plupart de jeunes africains, en quête d’ascension, de petits boulots.
ASD avec Walf Quotidien