(Belga) L’entreprise belgo-luxembourgeoise Molecular Plasma Group (MPG) a développé un revêtement microscopique qui rend inactives les particules virales se déposant sur les masques buccaux, a-t-elle annoncé mardi par communiqué. L’idée est de diminuer le risque d’auto-contamination et de propagation du coronavirus lorsque l’on manipule le masque. Le groupe collabore avec des fabricants belges afin de mettre cette technologie rapidement sur le marché « avec un coût supplémentaire minime par masque ».
Cette couche de protection a été mise au point à base d’acide citrique, que l’on retrouve déjà dans l’alimentation, les cosmétiques ou encore les mouchoirs en papier, et se révèle totalement inoffensive pour le porteur, précise MPG. En outre, les quantités utilisées sont « très limitées, loin en dessous des doses journalières admises ». Elle envisage ce revêtement comme un complément aux règles d’or pour éviter la transmission du coronavirus (respecter la distance sociale, se laver les mains régulièrement, limiter les contacts rapprochés, rester chez soi en cas de symptômes, pratiquer ses activités de préférence à l’extérieur…) et à la vaccination. Les premiers bénéficiaires seraient le personnel soignant mais l’entreprise espère également commercialiser sa technologie auprès du grand public, à commencer par des secteurs particulièrement touchés par la crise comme l’horeca et l’événementiel. Molecular Plasma Group est issu de l’Institut flamand pour la recherche technologique (VITO), dont le siège est situé au Luxembourg. L’entreprise développe depuis 2016 une technologie de nano-revêtement pour diverses surfaces. (Belga)