mercredi, avril 24, 2024

Covid-19 : la sécurité alimentaire en Afrique serait lourdement touchée par les mesures de confinement

Ne ratez pas!
La Commission économique des Nations Unies a estimé que les conséquences économiques de l’épidémie de Covid-19 se font déjà sentir sur la sécurité alimentaire. Différents effets, de quatre ordres, ont été analysés par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique dans un rapport publié récemment. Pour l’accès à la nourriture, le coup est rude.
« En Afrique de l’Est, la demande de nourriture aurait diminué pour la proportion importante de la population qui dépend de salaires journaliers », lit-on dans le document. Avec une activité à l’arrêt, un manque de revenus et d’un pouvoir d’achat réduit sont constatés.
« Selon les estimations du Programme alimentaire mondial, 56 millions d’enfants africains sont privés de repas et de collations nutritives à cause de la fermeture des écoles », renseigne l’ONU. Il en est de même pour ce qui concerne la distribution des denrées alimentaires.
Elle est « beaucoup plus intensive en main-d’œuvre » dans les pays en développement et « plus organisée et automatisée dans les pays riches », rapporte le document des Nations Unies.
Le rapport de la Commission économique de l’organisation a prévenu que l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement serait lourdement affectée par l’épidémie. Le document liste un certain nombre de mesures restrictives, notamment les fermetures de frontières, la réduction des heures de travail, les quarantaines volontaires et les couvre-feux nocturnes.
Les membres de la CEA s’accordent à dire qu’en Afrique de l’Est, les restrictions ont « créé une pression à la hausse sur les prix des denrées alimentaires de base. Les restrictions ont particulièrement touché les commerçants transfrontaliers informels, dont environ 80 % sont des femmes », nous apprend le rapport.
La Commission économique de l’ONU rapporte que le nombre de camions livrant des marchandises à la frontière entre l’Ouganda et le Kenya a chuté de 40 à 50 %. Elle en veut pour preuve de nouvelles données empiriques. L’institution a, par ailleurs, analysé la disponibilité de vivres pour les ménages entre le milieu et la fin de 2020.
Elle pourrait également « être affectée si l’accès aux semences et aux intrants agricoles devient limité ». « Il a été signalé que les mesures de confinement entravent déjà les inspections des exploitations agricoles par les banques », lit-on dans le rapport de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique
DakarActu

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

Notre sélection pour vous