(Belga) Abdallah al-Hamid, important militant saoudien des droits humains, est décédé en prison, où il purgeait une peine de 11 ans, ont indiqué vendredi des ONG, en critiquant le bilan de l’Arabie saoudite en matière de droits humains.
Abdallah al-Hamid est mort à 69 ans des suites d’un AVC dont il a souffert début mai dans sa cellule, selon plusieurs groupes de défense des droits humains, dont Amnesty International, qui n’a pas précisé la date de son décès. M. Hamid était un des fondateurs de l’Association saoudienne des droits civils et politiques (ACPRA), un important groupe de défense des droits humains fondé en 2009 et dissous en 2013. Il a été condamné en mars 2013 à 11 ans de prison, selon des militants. Il était accusé d’avoir « rompu l’allégeance » au roi saoudien, « incité au désordre » et d’avoir cherché à déstabiliser la sécurité de l’Etat, d’après Amnesty. D’autres membres d’ACPRA ont également été emprisonnés par le passé, dont l’un des co-fondateurs du groupe, Mohammad al-Qahtani, condamné en 2013 à 10 ans de prison, a indiqué Amnesty. Le royaume saoudien est régulièrement critiqué pour son bilan en matière de droits humains. (Belga)