Plus de 150 Journalistes pour le vieux quotidien italien basé à Turin avec un bureau à Rome. C’est dans ses locaux que le Directeur général en compagnie de certains des responsables de l’organe a souhaité la bienvenue à la dizaine de journalistes venus d’Afrique. Occasion pour échanger sur le traitement de l’information consacrée à la migration et à l’Afrique en général. Ici, c’est clair. L’essentiel est consacré à l’actualité Italienne, à la politique notamment. Le dernier papier traité sur l’Afrique, a expliqué la responsable du desk international, est un fait divers concernant un étudiant Egyptien. Le reste, c’est le Coronavirus et la politique interne.
Les conditions de travail, sont de loin différentes de celles de nos rédactions. Ici en Italie, les réunions de rédaction se font par le biais des TIC. Les journalistes ne sont pas obligés d’être physiquement présents. Dans la salle de rédaction, le DG et son adjoint ont la possibilité de suivre une conférence de presse. Le reporter peut envoyer un direct par vidéo pour un quotidien en papier. Une salle de rédaction bien équipée. A côté ’une rédaction du journal en ligne. Le quotidien La stampa , quant à lui, tire près de 127 000 exemplaires par jour.
Toutefois, l’Afrique est très peu présente dans la presse Italienne parfois quelques lignes sur le drame Lybien, un pays de passage des migrants. Ces derniers temps, l’essentiel de l’actualité étrangère est consacrée au coronavirus.
Après une visite au centre-ville de Rome l’après-midi a été consacré au Journal La Republica un journal marqué à gauche. Ici le directeur adjoint Mr Dario Cresto Dina est revenu sur le travail du journal où les questions de migration sont prises en charge. Et cette position lui a valu même des menaces. Mais cela ne lui a pas empêché de poursuivre ce travail contre le racisme et le populisme.
L’Italie un pays qui a du mal a porté son histoire avec aujourd’hui une partie des hommes politiques qui développent ce rejet de l’autre, développe la peur pour s’installer au pouvoir, explique un des responsables de La Republica au groupe de journalistes. Le journal essaye de montrer dans la pratique quotidienne que tous les migrants ne sont pas des drogués ou des voleurs.
La Republica dispose aussi d’une rédaction pour le journal en ligne avec une salle de montage de vidéos. Ici les journalistes respectent « la Carta di Roma » sur l’utilisation des termes des migrants pour éviter les termes stigmatisant ou dégradants.
Envoyé spécial Abdou Diao