mercredi, avril 24, 2024

Alioune Badara Diop révèle que les apports annuels du lac de Guilers ont doublé

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Le directeur de l’Office des lacs et cours d’eau (OLAC), Alioune Badara Diop a annoncé que les apports en eau du lac de Guiers (nord du Sénégal), ont presque doublé, passant de 1,2 à 2,3 milliards de m3, grâce au Projet de restauration des fonctions écologiques et économiques du lac de Guiers (PREFALAG).

« Le PREFALAG a permis d’améliorer la dynamique hydraulique du système du Lac de Guiers par la réhabilitation des infrastructures de régulation mais également la remise en eau de la grande marre du Ndiael et du marigot de Yeti Yone », a-t-il déclaré dans un entretien paru dans l’édition du quotidien national Le Soleil de ce mercredi.

Ainsi, a souligné M. Diop, « les apports annuels en eau vers le lac ont presque doublé passant de 1,2 à 2,3 milliards de m3 ».

« Ces actions ont permis aujourd’hui au Lac de Guiers, d’être en mesure de satisfaire l’ensemble des besoins en eau des différents usages, notamment l’alimentation en eau de Dakar, la mise en valeur agricole de plus de 50.000 hectares (…) et l’abreuvement d’environ 2 millions de tête de bétail », a-t-il salué.

Selon lui, le PREFALAG, lancé en 2014 pour une durée de 4 ans, a aussi permis l’aménagement d’une quarantaine de points d’accès au plan d’eau dans les villages riverains qui connaissent des difficultés d’accès au lac à cause du typha.

Le directeur de l’OLAC a évoqué le Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes du Ferlo (PREFERLO) qui devrait permettre « le transfert de la ressource à partir du Lac de Guiers à travers des canaux à ciel ouvert, plus de 600 millions de m3 vers les départements de Louga, Linguère et de Ranérou ».

M. Diop est également revenu sur les projets de mobilisation des ressources en eau dans les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Tambacounda et qui concernent les bassins versants de Djikoye, Baobolong et Nanija-Bolong.

« Ces cours d’eau mobilisent annuellement environ 360 millions de m3 d’eau durant la saison des pluies mais sont envahis en saison sèche par les eaux salées de l’océan », a-t-il expliqué, promettant la construction de barrages anti-sel en plus du dragage et de l’endiguement de ces cours d’eau.

L’OLAC, créé en avril 2017 sous le statut d’établissement public à caractère industriel et commercial, relève du ministère de l’Eau et de l’Assainissement. Il a, entre autres missions, l’aménagement, la planification et la gestion rationnelle des eaux de l’ensemble des lacs et cours d’eau intérieurs sur toute l’étendue du territoire national, à l’exclusion des cours d’eau objet de conventions internationales.

Situé dans la zone nord du Sénégal, le lac de Guiers est alimenté par le fleuve Sénégal auquel il est relié par la rivière canalisée de la Taouey. Il tire également partie des eaux de pluie qui ruissellent de la vallée du Ferlo.

Seul réservoir d’eau douce de cette région, il approvisionne en particulier la capitale, fournissant quelque 90% de l’eau consommée dans l’agglomération dakaroise.

Pompée et traitée sur place dans les usines de la Sénégalaise des eaux (SDE) à Gnith et Keur Momar Sarr, celle-ci est acheminée par une conduite forcée souterraine de 300 km de long.

APS

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