Le comité spécialisé de l’Unesco réuni à Port-Louis, capitale de l’Île Maurice, a inscrit, jeudi 29 novembre 2018 le reggae sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité. L’institution a souligné «la contribution» de la musique popularisée dans le monde entier par son icône Bob Marley à la prise de conscience internationale «sur les questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité», grâce à des artistes comme Bob Marley.
Sous la tutelle d’Audrey Azoulay, directrice générale de l’organisation, le comité du patrimoine immatériel en charge d’examen des 40 dossiers de candidature pour cette prestigieuse liste s’est réuni à Port-Louis, la capitale de l’île Maurice, depuis le 26 novembre. L’Unesco a souligné «la contribution» de cette musique à la prise de conscience internationale «sur les questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité», grâce à des artistes comme Bob Marley.
En plus du reggae, le statut de patrimoine immatériel de l’Unesco a également été conféré aux savoir-faire liés au parfum de Grasse. «Après 10 années de procédure, nous sommes très très heureux de ce beau résultat», se réjouit le sénateur des Alpes-Maritimes et ancien maire de Grasse, Lean-Pierre Leleux.
L’an dernier, l’Unesco avait aussi distingué la maestria du pizzaïolo napolitain ou l’originalité du zaouli, musique et danse des communautés gouro de Côte d’Ivoire. À la différence de la liste du patrimoine mondial, celle-ci n’est pas établie selon des critères «d’excellence ou d’exclusivité», a rappelé Tim Curtis. Elle ne cherche pas à réunir le patrimoine «le plus beau», mais à représenter la diversité du patrimoine culturel immatériel, à mettre en lumière des savoir-faire portés par des communautés, rappelle-t-on à l’Unesco.
Rewmi