L’Afrique compte donner une réponse aux menaces naturelles et anthropiques et promouvoir de nouveaux sites durables. C’est que vise le projet de réduction de l’impact des infrastructures sur les écosystèmes côtiers en Afrique de l’Ouest (Prise) lancé lundi 7 mai 2018 à Dakar.
« Ce projet va rendre les infrastructures côtières plus durables mais également faire en sorte que l’importance de la nature pour nos pays et pour les populations ne soit pas perdue à cause de la construction de nouvelles infrastructures », a indiqué Ibrahima Thiam, directeur régional de l’ONG, Wetlands international au cours de l’atelier de lancement du projet.
Il a rappelé que « dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, nos Etats sont engagés dans d’importants programmes de développement d’infrastructures nécessaires certes parfois certaines ont un impact sur l’environnement ».
Ces infrastructures, a-t-il précisé, sont constituées souvent de routes, ponts, barrages, ports de raffineries de pétrole, d’établissements urbains côtiers entre autres.
Selon lui, même si, les impacts sociaux sont principalement positifs, « les implications écologiques à moyens et long termes, sont pour la plupart négatives et nécessitent des interventions immédiates pour prendre en compte les impacts écologiques et les plans de durabilité ».
Le projet lancé lundi à Dakar couvre cinq pays, Guinée, Guinée-Bissau, Cap-Vert, Mauritanie et Sénégal, pour une durée de cinq ans, en deux phases d’exécution. Il va permettre de faire l’état des lieux mais aussi, développer des outils d’aide à la décision et à un renforcement de capacités des acteurs.
Il vise à travailler sur la problématique des infrastructures, en produisant une base de connaissance mais aussi l’impact qu’elles ont sur les écosystèmes mais aussi en développant des outils et un cadre juridique plus élaboré en aidant les états de l’Afrique de l’ouest à mieux gérer l’impact de ces infrastructures sur les écosystèmes.
La mise en œuvre de ce projet s’effectue en collaboration avec le partenariat régional des zones côtières et marines (Prcm).
APS