Le débat sur les 200 milliards recouvrés dans la traque des biens mal acquis continue de susciter des intérêts. Mais aussi des critiques acerbes contre l’ancien ministre de la Justice. Aussi ses proches invitent ils les agitateurs à changer de débat et « accepter d’entrer à l’ère de la reddition des comptes ».
« Nous demeurons convaincus qu’en rebondissant sans cesse sur la question, Mme Aminata TOURE, Envoyée Spéciale du Président de la République, a compris que le débat sur la reddition des comptes doit demeurer le leitmotiv de cette nouvelle génération de gouvernants sénégalais. En effet, nous estimons que l’aspiration du peuple sénégalais après des décennies d’expériences démocratiques (libertés d’associations et d’expressions; élections libres et transparentes) est de voir l’élite politique se prononcer sur les sujets de la bonne gouvernance et de la transparence dans la gestion des deniers publics » estiment Pape THIAM Responsable politique Parcelles Assainies et ses camarades.
Aussi trouvent ils curieux les multiples réactions injurieuses à l’endroit de l’ancien Premier ministre « qui n’a fait que poser le débat allant dans ce sens en donnant l’exemple du recouvrement de la somme de deux cents milliards (200 milliards) de francs Cfa fruit de la traque des biens mal acquis ».
Les jeunes apéristes, après avoir rappelé « aux politiciens dénigreurs, que le Sénégal n’est plus au stade de la délinquance financière et de la politique-spectacle », les invitent à franchir le palier supérieur, « à réinitialiser aussi bien leurs discours que leurs comportements politiques et à accepter d’entrer à l’ère de la reddition des comptes inaugurée par le Président de la République Macky Sall».
En revanche, et pour finir, ils demandent au peuple sénégalais d’être vigilant et de n’accorder aucun crédit « aux allergiques du débat civilisé et de la bonne gouvernance mais aussi de continuer à soutenir le Président de la république Macky SALL sur sa volonté de faire de la reddition des comptes un exercice quotidien pour une meilleure gestion des affaires publiques. Ce, dans le but d’instaurer une justice distributive, gage de progrès socio-économiques ».
DakarActu