Ce nouveau concept de « Parlement Mobile du PDS » inventé par les libéraux du Fouladou gagne en adeptes. Il y avait foule ce lundi 5 juin au quartier Doumasou qui a abrité cette activité de mobilisation, de partage et de formation des militants. Les participants, essentiellement constitués de jeunes et de femmes ont échangé sur « les rôles et missions des députés ».
Le choix de ce thème n’est pas du tout fortuit. C’est une façon d’ « outiller les citoyens à la base afin qu’ils puissent contrôler le travail des députés et la prise en charge de leurs préoccupations par leurs représentants à l’Assemblée Nationale » étant donné que « la législature en cours n’a pas pu profiter aux Koldois qui ont vu leurs parlementaires s’illustrer par leur sommeil à l’hémicycle », a indiqué Sékou Dabo, président du comité libéral de Doumassouou, un quartier de la commune de Kolda.
Ce responsable politique constate pour le déplorer que « les députés de Kolda n’ont rien fait » et que « leur bilan, en ce qui concerne la défense des intérêts des koldois, est négatif ». « Ça ne se passera plus de cette façon », a martelé M Dabo. C’est pourquoi, poursuit-il, « ce parlement libéral est en train de contribuer à la conscientisation et à la formation des populations afin qu’elles soient aptes à contrôler l’action de leurs députés et à les recadrer au besoin lorsque leurs actions ne vont pas dans le sens souhaité par les mandants ».
Les femmes qui se sont illustrées par leur présence massive à ce « parlement de Doumasoou » n’ont pas manqué d’alerter l’opinion sur « l’extrême pauvreté » dont souffrent les ménages du Fouladou. En plus, l’hivernage qui s’annone, commence à faire naitre la psychose des inondations notamment dans les quartiers périphériques qui sont aussi « dans l’obscurité totale, faute d’électricité ».
Au sujet des inondations qui font que certaines bâtisses menacent ruines à Doumassou , le présidium du parlement estime qu’ « il y a urgence à réviser le plan d’assainissement de la ville pour que les eaux de ruissellement puissent se reverser directement au fleuve » qui, faut-il le rappeler, « doit être dragué impérativement pour qu’il fasse bon vivre dans la capitale du Fouladou »
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