mardi, mars 25, 2025

Macron/Le Pen: un débat télévisé d’une « brutalité inédite » qui a manqué de hauteur, pour la presse

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Le débat télévisé mercredi soir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron a été d’une brutalité inédite et confus déplore jeudi la presse, à trois jours du second tour de l’élection présidentielle.

Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés « au cours d’un débat d’entre-deux-tours d’une brutalité inédite qui a souvent manqué de hauteur et sans parvenir à instaurer un dialogue à la hauteur de l’enjeu« , résume en Une Le Figaro. « Il est malaisé de qualifier de ‘débat’ le pugilat d’hier soir », assène Paul-Henri du Limbert, l’éditorialiste du Figaro.

Un « débat brutal, violent de bout en bout« , reconnaît Le monde sur son site internet. « Jamais un débat de l’entre-deux-tour n’aura été aussi vif », écrit en Une Le Parisien. « On attendait un débat tendu, il fut brutal. Pas une seconde de courtoisie ou d’amabilité ou tout simplement de politesse« , poursuit en pages intérieures le quotidien pour qui « pour le fond des programmes, on reste sur sa faim ».

« Il y a beaucoup à dire sur les projets d’Emmanuel Macron mais pas comme cela. Pas avec une grosse artillerie qui tire au hasard toujours le même boulet », s’emporte Laurent Joffrin, dans Libération.

« On savait que ce serait du lourd et du brutal », ironise Patrice Chabanet, du Journal de la Haute-Marne. Avant de poursuivre plus sérieusement: « On a été servi. Le débat a été violent et l’électeur n’a rien appris de nouveau sur le fond. Il a assisté à un combat de rue ».

« Plus broyant qu’éclairant »

Le thème du combat de boxe inspire les éditorialistes. Les deux candidats se sont rendus « coups pour coups sur le ring explosif du débat présidentiel », relève Philippe Palat, du Midi Libre. Et pour lui, c’est: « sans doute l’une des confrontations télévisées les plus brutales, les plus chaotiques ».

Xavier Brouet, du Républicain Lorrain, a vu lui aussi un « rude combat » dans lequel « ne manquait que les gants de boxe ». « Le match a bien eu lieu. Celui des idées ? Pas sûr », ajoute-t-il. Denis Daumin, de la Nouvelle République du centre-ouest a vu lui: « la finale d’un gala de boxe » au cours « d’un débat s’égarant ou s’enlisant souvent ».

« Tels deux boxeurs, ils ont commencé par quelques uppercuts. Au total, les échanges tenaient largement du dialogue de sourds« , enrage Hubert Coudurier, du Télégramme. Ce fut « un duel au corps à corps, fougueux, direct, parfois cafouilleux à force de parole coupée« , s’indigne Dominique Jung, des Dernières Nouvelles d’Alsace.

Michel Urvoy, de Ouest-France, a assisté pour sa part à « un dialogue assez confus sur la forme, plus bruyant qu’éclairant et sur le fond, rien de nouveau ». « On attendait un échange de haut niveau, on a eu des invectives », constate avec une certaine amertume, Bernard Stephan, dans La Montagne. Hervé Chabaud, de L’Union/L’Ardennais, a assisté lui à « une cacophonie assommante, un brouhaha insupportable ».

Et Philippe Marcacci, de l’Est Républicain, de regretter que « le débat que mérite l’élection présidentielle n’ait pas lieu« .

Source:: RTLMONDE

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