La communauté internationale célèbre ce lundi 13 février la journée mondiale de la radio. Occasion saisie par le doyen Souleymane Diack, ancien directeur de la station régionale RTS de Kolda de jeter un regard sur la pratique actuelle de ce médium. « Tout le monde fait la même chose, en longueur de journée : la musique et la danse. On se focalise trop sur la distraction » en lieu et place de « l’information et de la conscientisation des populations pour un changement de comportements », a déploré ce pionnier de la radio au Fouladou.
Et comme c’est un homme de partage, le doyen a rappelé une expérience qui a contribué à faire évoluer les choses dans le sens souhaité dans un village de la région. A l’en croire, une émission qu’il a faite sur « la place des latrines dans la religion » puis « dans la santé » a eu comme résultat la réalisation de latrines. Ce qui a permis de faire reculer le péril fécal dans cette localité, s’est-il félicité.
Ainsi, le doyen invite ses cadets à revoir les programmes en mettant en place des grilles qui apportent des réponses « aux besoins et préoccupations des populations ». Dans le même sillage, « l’accent doit être mis sur les langues nationales » pour que les messages soient bien compris par les auditeurs, conseille le grand frère.
Avant de conclure que le renforcement de capacités doit être permanent étant donné que c’est un médium dynamique et évolutif.
ismaila.mansaly@koldanews.com