Selon une étude de l’agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) sur les violences basées sur le genre, la région de Diourbel a le plus grand taux et Saint-Louis le plus petit pourcentage.
Selon Alpha Bâ docteur et chercheur à l’Université de Saint-Louis, « le Sénégal doit mettre en œuvre ses méthodes pour lutter contre ce fléau. Car les chiffres parlent d’eux-mêmes. La région de Diourbel est plus touchée avec plus de 72%, la région de Saint-Louis par contre est moins touchée avec plus de 41%» d’après une étude menée depuis deux ans puis réactualisée il n’y a que quatre mois.
C’est en marge de la campagne des 16 jours d’activisme (25 nov. au 10 déc) contre les violences basées sur le genre qui avait pour thème : « Changer le monde et mobiliser les ressources pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles» que l’universitaire a donné ces chiffres.
« Le taux de prévalence des violences dans les ménages sénégalais est de 60%. Les hommes sont plus de 60% auteurs des violences. Toutes les catégories et tranches d’âges sont touchées. Mais les femmes de 25 à 40 ans sont les plus touchées», signale Alpha Bâ.
Vulnérables que sont les femmes et les filles, « elles subissent des attouchements, harcèlement dans le milieu professionnel au Sénégal» informe l’universitaire.
C’est la violence sexuelle qui prend la plus grande palme. Elle est estimée à 72%. Elle se manifeste par des coups et blessures, agressions par armes, défiguration de visages et gifles des femmes. 67% des femmes violées ont des grossesses non désirées. 98% des violences conjugales ne sont pas déclarées à la justice de peur d’être stigmatisées» dit le chercheur.
je veux etre avec vous mais une senegalaise de 24 ans