
Atteint dans son honneur, le charbonnier s’empare d’un gourdin et roue de coups son frère qui s’écroule brusquement au sol et tombe dans les vapes. Mais, les cris de détresse de l’épouse adultérine ameutent les voisins qui se rendent en catastrophe dans la maison, tombent sur la scène et se dressent en boucliers contre l’évanoui. Ils désarment le mari cocufié et câblent le chef de service du commissariat de police de Yeumbeul, Alassane Fall, commandant de police. Ce dernier dépêche illico-presto quelques-uns de ses éléments qui appréhendent le couple et le conduisent dans les locaux du commissariat. Pendant ce temps, le frère adultérin, encore évanoui, a été acheminé à l’hôpital par des sapeurs-pompiers.Malgré le délit d’adultère établi, le mari cocufié refuse de déposer une plainte et de répudier son épouse. Le frère adultérin se garde lui-aussi de porter plainte pour CbvLors de son audition, le mari cocufié a refusé catégoriquement de répudier son épouse mais surtout de poursuivre son frangin Younoussa D. pour adultère. Celui-ci, comme pour lui renvoyer l’ascenseur, s’est confondu dans de plates excuses devant la famille et s’est gardé de déposer une plainte pour coups et blessures volontaires avec usage d’objet contondant (gourdin). Ainsi, les proches parents entrent en action, lavent le linge adultérin en interne et passent l’éponge sur le scandale sexuel.Malgré le règlement à l’amiable de l’adultère, signalent toujours nos informateurs, les langues continuent à se délier sur cette affaire. D’aucuns réprouvent avec l’énergie requise l’attitude des principaux concernés et redoutent un pareil scénario à l’avenir entre le jeune garçon Younoussa D. et la femme de son frère. D’autres condamnent le comportement du mari cocufié et des proches de la famille. Source: SETAL