lundi, mai 5, 2025

Les pays développés ne doivent pas être seuls à contribuer au financement climat

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Les pays industrialisés ne devront pas être les seuls à financer les politiques climatiques du Sud et devront être rejoints par de nouveaux pays, a insisté lundi le représentant de l’Union européenne.

Le partage du fardeau financier est l’un des points majeurs restant à trancher d’ici vendredi, dernier jour de la conférence de Paris où se négocie un accord mondial contre le réchauffement climatique. « Sur les financements, nous sommes encore en train de négocier », a dit en conférence de presse le commissaire européen Miguel Arias Canete. « Nous avons été le plus gros soutien de la finance climatique, et nous sommes décidés à relever encore ce niveau de soutien ». Mais « le monde a changé depuis que la Convention (de l’ONU de 1992 sur le climat) a divisé le monde en deux parties », les pays développés et en développement, a-t-il expliqué, les premiers ayant le devoir de soutenir financièrement les politiques climatiques des seconds. « Beaucoup de pays en développement ont des capacités financières qu’ils n’avaient pas en 1992 », a dit M. Canete. « Chaque pays en position de le faire devrait soutenir les pays les plus pauvres, les plus vulnérables », a-t-il ajouté, relevant que la Chine, premier émetteur mondial, a déjà promis des aides aux politiques climat du Sud. Le représentant des Etats-Unis a aussi insisté sur la contribution de nouveaux pays. « Ce ne sera pas obligatoire », a précisé Todd Stern. « La formulation actuelle dans le texte c’est ‘les pays en position de le faire’. Beaucoup de gens sont mécontents de cette formulation. Nous sommes ouverts à d’autres formules, mais quelque chose qui traduise l’idée d’une base de donateurs élargie sera important ». « Pour nous, la mobilisation continue de financements sera largement liée à la présence dans l’accord de dispositions significatives sur la réduction des émissions et la transparence » des actions, a-t-il ajouté. Les pays en développement soulignent pour leur part que les pays développés doivent d’abord expliquer comment ils parviendront à tenir leur promesse – datant de 2009 – de fournir 100 mds de dollars annuels d’ici 2020. Ils demandent aussi des engagements chiffrés pour l’après-2020, année d’entrée en vigueur de l’accord. (Belga)

Source: RTLInternational

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