vendredi, mai 9, 2025

Viviane Chidid choisit la Gambie pour fêter ses 14 ans de musique!

Ne ratez pas!

Elle enchaîne rendez-vous sur rendez-vous. Plus que quelques jours avant le 6 juin, date qui commémore ses 14 ans de présence sur la scène musicale. Viviane Chidid ne tient pas à une place et semble avoir perdu quelques kilos. Le jeu en vaut bien la chandelle ! Et la Gambie le vaut bien aussi. La diva du «Djolof band» a choisi de délocaliser sa fête d’anniversaire dans ce pays voisin. Pour autant, elle ne ménage aucun effort et ne se ménage pas. Mais, même si quelques signes de fatigue plissent son visage, la belle chanteuse est toujours d’aplomb, épaulée par son producteur, le tenace Baba Hamdy. Le temps d’aménager une courte pause dans son agenda surbooké, Vivi nous livre, en détails, la teneur de cet événement grandeur-nature…

Vous vous apprêtez à fêter vos 14 ans de scène, le 6 juin prochain. Un événement que vous avez choisi de délocaliser en Gambie. Qu’est-ce qui a motivé cela ?

J’ai choisi de jouer en Gambie, pour une raison toute simple. Lorsque je venais de mettre en place mon groupe, le «Djolof band», ma première scène s’est faite là-bas. C’est un moment de ma carrière que je n’oublierai jamais. Les Gambiens m’ont accueillie avec une euphorie sans pareil et pourtant, c’était la première fois que j’y jouais. Cet engouement en mon égard continue de s’accentuer. Chacun de mes déplacements dans ce pays frère est considéré comme un événement d’une grande dimension. C’est quelque chose que je ne peux même pas décrire. Lorsque je suis au contact du public, ce que je ressens est au-dessus de la normale. En somme, mes fans gambiens sont exceptionnels. Ils m’apprécient beaucoup et consomment ma musique, comme si je faisais partie des artistes de leurs pays. Même si, par ailleurs, je me considère comme une des leurs. Après tout, ne dit-on pas que le Sénégal et la Gambie sont des peuples frères. Mes fans sont disséminés un peu partout dans le monde. Mais, j’ai voulu célébrer mes 14 ans de carrière avec les Gambiens, histoire de leur rendre hommage, pour m’avoir ouvert leurs portes et leurs cœurs.

Comment comptez marquer la soirée pour qu’elle soit différente de vos autres prestations ?

Nous avons prévu de faire les choses en  grand. Nous allons déplacer une scène époustouflante, rien que pour le plaisir des yeux. Côté spectacle, on a mis le pactole. Le spectacle sera assuré. A coup sûr, ce sera du lourd et complètement différent de mes autres prestations. J’ai également prévu de transporter mes fans jusqu’en Gambie pour participer à la fête.

A combien s’élève le budget de cette soirée ?

Je ne peux pas vous dire avec exactitude le montant du budget. Mais une chose est certaine, pour réaliser un tel projet, il faut des moyens énormes. Dieu merci, je peux compter sur le soutien de sponsors et de bon nombre de mes bienfaiteurs qui ne rechignent jamais à m’accompagner dans toutes mes entreprises. Parmi eux, il y a les Ports de Dakar, de Gambie et d’Abidjan qui compte également venir en appoint. Ce sont des partenaires non négligeables.

On a comme l’impression que vous avez décidé d’organiser cet anniversaire un peu à l’improviste, parce qu’entre l’annonce et la date de l’événement, il n’y a que quelques jours ?

Effectivement ! Ces quelques jours me suffisent à organiser l’événement. Je n’avais pas besoin de faire une campagne publicitaire pendant une année autour de l’anniversaire, d’autant plus que je suis persuadée que le peuple gambien répondra présent à mon invite. C’était un feeling, j’avais envie de le faire et je me suis jetée sans réfléchir. Et comme je vous disais tantôt, je bénéficie d’appuis assez considérables, qui me permettent de réussir mes événements.

Le Président gambien est-il au courant de votre fête d’anniversaire dans son pays ?

Bien entendu, je lui ai adressé une correspondance pour lui en faire part. Je peux vous dire qu’il est toujours au courant de mes déplacements en Gambie. Il m’a toujours bien reçue et je reste persuadée que cette fois ne fera pas l’exception.

Le lutteur Eumeu Sène y a récemment séjourné et il n’est pas revenu les mains vides. Yaya Jammeh lui a offert des véhicules. Ne peut-on pas dire que vous avez aussi des attentes de ce genre ?

Mais pourquoi donc ? Ce n’est ni mon premier spectacle en Gambie et ce ne sera pas le dernier, s’il plait à Dieu. En plus, j’ai déjà un véhicule. Franchement, ce qui m’intéresse, c’est de marquer mes 14 ans d’une manière symbolique. Je ne peux pas indéfiniment me contenter de faire le tour des boîtes de nuit ou aller au Grand Théâtre. Il faut innover, oser entreprendre et explorer d’autres horizons. Délocaliser son anniversaire dans un pays autre que le sien, ce n’est pas de la rigolade. Trop de routine, ça tue. Il faut évoluer vers un autre niveau et non stagner à une place. Un vrai artiste doit avancer avec son temps. Les années précédentes, j’ai fêté mes anniversaires au Grand Théâtre, cette fois-ci, j’ai voulu faire du neuf. Maintenant, c’est clair qu’on ne peut pas satisfaire tout le monde. Certains y verront du positif, d’autres non.

Les Sénégalais auront-ils leur part du «gâteau» des 14 ans de Viviane ?

Bien sûr ! Je suis consciente que c’est le peuple sénégalais qui a fait de moi ce que je suis devenue et ils ne seront pas en reste. Je vous disais tantôt que j’ai prévu de convoyer mes fans jusqu’en Gambie, les journalistes sénégalais seront aussi de la partie. Maintenant, il n’est pas exclu qu’à mon retour, je donne une soirée pour ceux qui n’auront pas l’occasion de faire le déplacement. Cela se fera au feeling. En plus, il y a beaucoup de Sénégalais en Gambie et il faut bien qu’ils aient, eux aussi, leur part du «gâteau».

Un œil dans le rétroviseur, de vos débuts à maintenant, que retenez-vous de votre carrière ?

Ce qui m’a le plus marqué, c’est mon public qui n’a jamais varié. Il continue de m’aimer autant, sinon plus. Le fait qu’il apprécie mes œuvres me fait chaud au cœur et cela me motive à persévérer. D’année en année, il me pousse et me porte au pinacle…

Vous n’avez aucun regret ?

Pas le moins du monde ! J’estime que la carrière d’un artiste n’est jamais un long fleuve tranquille, tout comme la vie. On tombe, on se relève et on poursuit son bonhomme de chemin. Je n’ai aucun regret, honnêtement.

Vous avez récemment lancé votre album sur le marché national qui fait son chemin. A quand votre album international qui est annoncé depuis un bon moment déjà ?  

Tout vient à point à qui sait attendre ! Je prends le temps de bien préparer le produit afin qu’il puisse satisfaire tout le monde. A mon sens, il ne sert à rien de se précipiter. L’album viendra à son heure…

Source:www.gfm.sn

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