Malgré l’arsenal juridique protégeant les femmes et les nombreuses interventions des projets et programmes en leur faveur, la situation des jeunes filles peine à s’améliorer au Fouladou, En effet, elles continuent de faire l’objet de pratiques néfastes comme « le viol, l’excision, les grossesses précoces, les mariages forcées », entre autres, a déploré Madame Awa Kandé Diao, chef du bureau Genre de l’inspection d’académie de Kolda. C’est à l’occasion de la journée dédiée aux filles, une journée célébrée ce samedi 11 octobre. A l’en croire, « certaines d’entre elles ne vont pas à l’école ». Autant de maux qui font dire à Awa Kandé qu’une campagne de sensibilisation s’impose avec la collaboration de l’ensemble des acteurs afin d’inverser dans les meilleurs délais cette tendance.
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